Coup de tonnerre à Grenoble: la saga du lycée Mounier continue ! Le vendredi 24 novembre le juge administratif a invalidé l'ensemble des décisions prises dans ce dossier et a déclaré leur illégalité. C'est une victoire de plus pour le Collectif Mounier, car le tribunal administratif de Grenoble, qui étudiait conjointement cinq recours, a entièrement suivi les préconisations du rapporteur public.
Madame la directrice générale adjointe des services de la région Rhône-Alpes, a demandé au proviseur « d’inviter des représentants des membres du conseil d’administration représentant la communauté éducative » du lycée Mounier pour « renforcer la démarche participative ».
Nous le pressentions. Après avoir démonté l'argument sécuritaire justifiant l'annonce de la fermeture du lycée Mounier à la fin de l'année scolaire 2011, nous commencions à comprendre les véritables tenants et aboutissants de cette affaire.
La réduction des effectifs au lycée Mounier, avec redéploiement partiel des options et totale des BTS a déjà coûté plus de 200 000 € à la région, c'est-à-dire que les Rhônalpins ont "perdu" 200 000 € pour l'entêtement de leur président de région J.J. Queyranne.Pourtant, les conclusions du rapport annuel fourni par le cabinet Concrete, qui suit pour la région l'évolution des mesures sur les capteurs du lycée Mounier, sont formelles : les mesures montrent, sur un an, qu'il n'y a pas de problème de sécurité du bâti à Mounier.Monsieur Queyranne vient d'interdire, à la rentrée et de façon illégale, l'exploitation du Bâtiment D.
Lors du CA qui s'est tenu hier soir au lycée Mounier, ce dernier a pris la décision de procéder à la réouverture de l'infirmerie, du bureau de l'assistante sociale et de la salle de musique, sises dans le bâtiment D.Cette décision a été motivée par l'absence de risque pour les élèves et les personnels liée à l'exploitation du bâtiment (cf rapport annuel Concrete) et l'illégalité de la décision prise par le president de Région Queyranne.