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C'était une journée printanière ; le Journal Télévisé annonçait le grand chelem de l'équipe de France de Rugby conduite par Jean-Pierre Rives ; les tensions en Pologne et les menaces d'intervention de l'URSS planaient sur l'élection ; la gauche partait divisée ; le président-candidat Valery Giscard d'Estaing ne faisait pas campagne, et il n'y aurait peut-être pas de second tour...
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Alors que l'actualité montre le retour du tragique et de l'histoire, la guerre en cours nous rappelle l'importance de l'utilisation de l'image dans la propagande. Une intéressante démonstration du rapport que les images entretiennent avec le pouvoir est offerte par l'exposition des dessins de Jacques-Louis David qui se tient au MET de New-York.
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Au meeting pour la paix à Lyon, au moment où nous avançons vers de très grands dangers, Jean Jaurès a été abondamment cité, comme ces mots tirés de son discours devant la jeunesse de France en 1903, qui hier comme aujourd'hui, sera la première victime de la guerre : « Le courage, c'est de ne pas livrer sa volonté au hasard des impressions et des forces. »
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Dans le contexte de la crise ukrainienne et de néolibéralisme triomphant, les prises de position de Jean Jaurès avant le massacre européen de la Première Guerre Mondiale demeurent d’une très grande actualité. Méfions nous des discours bellicistes !
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A l'occasion du 90e anniversaire de la mort du père de l'école obligatoire, gratuite et laïque (loi du 28 mars 1882), les hommages se comptent sur les doigts d'une main. Qui se souvient du scandale de l’orphelinat de Cempuis, contemporain du début de l’affaire Dreyfus, qui faillit lui coûter sa carrière ?
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On apprend qu'à quelques semaines de l'échéance présidentielle l’Assemblée Nationale va accorder la possibilité d’organiser des projets sportifs dans les écoles dans le cadre d' « alliances éducatives » (sic), ce qui constitue un nouvel assaut de la majorité de Macron et de Blanquer pour affaiblir l’école publique, laïque et républicaine.
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La liberté de l'artiste est au cœur d'une polémique à Grenoble. Alors que des œuvres d'art de rue de Go1n sont attaquées et détruites, une mise en perspective historique autour des artistes David et Girodet et de leur engagement politique pendant la Révolution française.
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Il y a 110 ans, après vingt-sept années d'engagement acharné du député de Grenoble Gustave Rivet, le vote de l'Assemblée nationale du 23 janvier 1912 mettait fin à l'article 340 du Code Civil interdisant la recherche de la paternité naturelle. Une grande avancée pour la cause des femmes.
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Au dernier moment l' « emmerdeur » Macron annonce qu'il ne se rendra pas dans la capitale des Alpes. Par peur sans doute de connaître une nouvelle conduite de Grenoble ?
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Il y a 150 ans jour pour jour, le 2 mai 1871, le Conseil municipal nouvellement élu de Grenoble, réuni pour élire son maire, votait à l'unanimité un voeu pour la cessation de la guerre civile ; pour la proclamation de la République; pour les libertés municipales, etc.