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Il y a 150 ans, jour pour jour, le 16 avril 1871, avait lieu l'Affaire dite « des mitrailleuses », qui signa le soutien de la population grenobloise au peuple de Paris martyrisé par Thiers. L'occasion de se souvenir des communeux grenoblois Isaure Perier et Aristide Rey.
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La catastrophe survenue à Mocoa en Colombie en mars dernier nous rappelle à notre devoir de solidarité, alors que les phénomènes extrêmes liés au dérèglement climatique et à El Niño se multiplient.
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L'indécision de nos concitoyen-nes lors de la présente campagne de l'élection présidentielle paraît être liée à un lourd climat de ressentiment et de désespoir à l'égard de la politique provoqué par les « affaires ». La résignation à ne plus rien vouloir pourrait tout emporter. Or, comme l'a écrit Eluard, « La nuit n’est jamais complète ».
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La publication de l'ouvrage « Un président ne devrait pas dire ça » provoque un chaos politique : nous préférerons nous concentrer sur les révélations centrales de l'ouvrage, comme la genèse du projet anticonstitutionnel de déchéance de la nationalité, un thème dont les soubresauts et la forte charge émotionnelle s'expliquent par son intrication avec notre histoire coloniale.
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Il y a une quinzaine d'année, alors que le thème de la « déradicalisation » n'était pas encore tendance, j'avais étudié avec mes élèves le film « Le Destin » (Al-Massir) du réalisateur égyptien Youssef Chahine, primé à Cannes en 1997. Je pense que notre premier ministre aurait grand intérêt à visionner ce chef-d'œuvre.
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Comme un raccourci saisissant de la 5ème République finissante et de ses dérives autoritaires, nous venons d’assister à Grenoble à un épisode de mise au pilori d'une oeuvre et d'appel à la censure d'un artiste par des élus des vieux partis, de gauche et de droite. Retournement spectaculaire donc, après l'unanimité autour de la liberté de création des artistes et « Je suis Charlie ».
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À l'heure où l'été musical pointe le bout de son nez, un trio est à l'affiche à Grenoble depuis quelques temps déjà. Les mélomanes risquent d'être consternés à l'écoute de leur dernier concert, mais essayons tout de même de les suivre dans leur création.
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La « Nuit debout » a décidé de dédier la Journée du 54 mars (23 avril) au mot d'ordre « Séparation du MEDEF de l’Etat ! ». Faut-il y voir la raison pour laquelle, après s'être tue, puis l'avoir raillée, une partie de la caste politique se déchaîne aujourd'hui contre ce mouvement ?
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Lors des récentes « Six heures pour nos libertés » a été évoqué le premier discours de Grenoble, celui que Léon Gambetta prononça en 1872, et qui en substance disait : « C’est toujours par la peur, avec la peur, en exploitant la peur, que la réaction triomphe ! Oh ! Débarrassons-nous de la peur en politique ! »
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Quelques jours avant les « Six heures pour nos libertés » de Grenoble, voici le vœu proposé par le Rassemblement Citoyen, de la Gauche et des Ecologistes (porté par Emmanuel Carroz, adjoint à l’Egalité des droits et à la Vie associative) lors du conseil municipal du 25 janvier 2016 à l’attention des parlementaires de l’Isère concernant la constitutionnalisation de la déchéance de nationalité.