Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P) http://www.cl2p.org, et de l'Association Nous Pas Bouger http://www.nouspasbouger.org
Paris - France
Logo du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P), ONG située dans le onzième arrondissement de Paris
Site internet: http://www.cl2p.org
E-mail: camliberationpolitique@yahoo.com
Montesquieu1…
disait donc dans son ouvrage intitulé Considérations sur les causes de la grandeur des Romains qu’«il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice.»
C’est une constance, un des traits caractéristiques des dictatures, c’est l’usage de l’appareil judiciaire comme le bras armé d’une politique répressive.
Là où la corruption et la brutalité des forces de sécurité échouent à étouffer les voix dissonantes, les juges aux ordres des tyrans sont toujours là pour embastiller sans état d’âme ceux que ceux-ci considèrent comme ses adversaires réels ou supposés et de redoutables concurrents politiques.
Ce fut la raison première de la création de notre organisation dès mai 2014, parallèlement à la lutte que nus menons contre les détentions arbitraires et les disparitions forcés en Afrique puis d'autres régions de la planète.
Joël Didier Engo, Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques - CL2P
http://www.cl2p.org
Il s'appelait SAMUEL WAZIZI et était journaliste à Buéa, présentait une émission en langue pidgin sur les antennes de la chaîne CMTV. Le 13 août 2019 le journaliste avait été interpellé par la milice du régime l'accusant d'être proche des sécessionnistes anglophones. Il en est mort!
L'évolution de la société américaine se révèle plus complexe qu'on le pense ou la voit de l'extérieur, et ne peut se réduire aux violences policières sur les noirs, aux tensions inter-ethniques ou raciales, ou à l'extrême précarité sociale. La division des races ne suit ainsi plus nécessairement celle des classes.
En dépit de l'impression particulièrement déplorable d'impunité générale renvoyée par les promotions sociales, professionnelles et politiques des instigateurs de la haine ethnique au Cameroun par le dictateur Paul Biya, nous militons à ce que ces derniers soient tôt ou tard confrontés à leurs actes, de préférence devant des juridictions internationales impartiales.
Comme au Rwanda d'avant le génocide, l'ampleur des crimes de sang perpétrés par la dictature en place depuis 1982 au Cameroun est bien en deçà des estimations voulues raisonnables des officines autorisées à Paris. Une commission vérité et réconciliation indépendante devra inévitablement faire toute la lumière sous la supervision internationale.
Sous l'impulsion de "l'union sacrée contre le Covid-19" lancée par le dictateur Paul Biya, ses plus virulents partisans se posent désormais en victimes d'un tribalisme qu'ils ont pourtant contribué à propager dans la société camerounaise et les réseaux sociaux. Qui l'eût cru???
Le Cameroun est en proie à une lutte de succession au sein du pouvoir en place, où l’âge très avancé et l’état de santé du tyran met en lumière des réglementés de comptes entre ses "créatures", n'épargnant parfois pas les femmes, les enfants et les proches parents. C'est ce qui arrive à Mme Bernadette MEBE NGO'O.
Le CL2P, en tant qu'organisation des droits humains, ne peut être indifférent au spectacle du lynchage de deux universitaires et militants des droits humains de renom, Achille Mbembe et Agbor Balla, le premier en Allemagne et le second au Cameroun.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P) sera inlassablement là pour rappeler au dictateur Camerounais Paul BIYA (84 ans,34 de règne) au premier devoir d'un «démocrate»: laisser autant libre ses opposants comme ses concurrents dans leurs choix; prendre le risque de les affronter dans des élections libres et transparentes. Nul besoin de les éliminer en instrumentalisant la justice.
À la suite de la catastrophe ferroviaire du 21 octobre 2016 à Éséka au Cameroun, qui a causé la mort de plus de 79 personnes et d'au moins 550 blessés, nous avons été une première fois déboutés dans la plainte déposée devant le parquet de Nanterre, puis à nouveau à Créteil sur un autre motif. Nous venons de saisir la Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris contre cette décision....