Le blog de JoëlMartin

Les Pyrénées-Orientales : département politico-musical avec des groupes de chroniqueurs à Canet-Prades où l'on entend : "Ici, on ne parle plus de soi, Castex !" et une organisatrice attirant les sax à Céret. Pour les gourmands : Byrrh au thon et boudins bien remboursés.

Le Département des Hautes-Pyrénées a un pôle spirituel très fréquenté : Lourdes. La chaisière fait visiter sa grotte au matin et les prêtres se partagent cierges et osties.

Pyrénées : ce mot recèle trois contrepèteries. Le 64 propose aussi de robustes marcs invitant à plonger dans l'Adour, à goûter des confits d'oie et des boeufs de Navarre en évitant les macarons entre deux quiches et les chutes à Pau.

Un département volcanique riche en licenciés pompeux exhibant leur licence au Puy, en pileux prépas "spé"(*) mangeurs de fourme avec des vins d'Issoire et en jolis dômes dont l'ascension rend plus mûr si l'on s'est mis en route avec quelques tufs. (*) Élèves de "mathématiques spéciales".

On a surpris Carla hélant Nico à Hénin-Beaumont : "Eh, mon beau nain !" Ils se taisent devant des Boulonnais, anciens mineurs sans pioches, manquant désormais de houille, et forcés de se masquer... Carla, bien assez émue : "Messieurs, vos tristes mines m'inspirent de la pitié..."

Des toubibs parlent de Dreux au Conseil de l'Orne. Cent-deux Normands parlent d'Écouves en bâillant. On arbore des engins sentant le Calvados et l'on invoque une certaine Soeur Thérèse qui adorait la Bible.

On connaît l'âge des voisins. ... On ne peut pas chuter à Gentilly mais on peut dîner à Crépy, puis être en quête de firmament à Beauvais. Mais il ne faut pas trop parler de Beauvais, ce n'est pas Tripoli !

Les Ch'tis se défendent d'avoir de drôles de bouilles et Jacques Delors qui fut sûr à Douai (il a longtemps relevé le gant, ce n'est pas un Flamand) confie : "Martine n'a jamais pris de tapes !"

On espère que peu de vieux boeufs traînent une Covid, que peu d'hommes à Nevers ont la rougeole et que l'on s'envoie sans excès des voeux de Pouilly.

Magnifiques modèles, terre de Beaux-Arts ! Metz qu'on a enfin ! Une édile vante la force de Messins et le maire parle de lycées messins. Ils ne sont pas fielleux en présentant leur Metz et parlent de l'Adour en agitant leur Metz.