Par Juliet DROUAR
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Pourquoi 15 millions de personnes en France n'ont-elles pas le droit de voter ? Les personnes les plus jeunes ne sont-elles pas les plus concernées par les décisions prisent aujourd'hui? Plus généralement : pourquoi les personnes mineures sont-elles privées d'exercer leurs droits ?
L’hétérosexualité reste un tabou du féminisme. Pourtant c’est de cela dont le féminisme parle tout le temps : viols, tabassages et abus par le « compagnon », travail domestique et de reproduction gratuit au profit de l’homme et au détriment de la femme dans le « couple », charge mentale… A force de tourner autour du pot il va bien falloir nommer l’hétérosexualité.
Par Juliet DROUAR
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Je suis née femme. Ou plutôt assignée de corps et de genre femme à la naissance comme la moitié de l’humanité. Chemin faisant, je n’ai pas été et je ne suis pas ce qu’on attend d’une « femme » en termes d’ (hétéro)sexualité, de pilosité, de répartition des graisses, de muscles, d’organes génitaux, de torse/poitrine, de cheveux, de comportements et de vêtements.
Le patriarcat se fonde sur l'idée et la (re)production de la différence des corps et des sexes en deux catégories. Sur une nature à être femme ou homme. Or tous les êtres humains produisent de la testostérone et des œstrogènes à des taux différents et la testostérone est une piste de traitement sérieuse pour lutter contre la douleur et l'endométriose. Et ça, le patriarcat n'en veut pas...
Par Juliet DROUAR
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[Rediffusion] Chut ! S'il est tabou d'en parler il est en revanche encouragé de le faire. L'inceste est systématiquement pratiqué au point d’être structurant des sociétés humaines fonctionnant selon le principe de domination. Il est un outil primal de formation à l'exploitation et permet particulièrement la création et la soumission de la classe des enfants par les adultes. Levons le voile.
Par Juliet DROUAR
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Je vais vous parler de mon parcours masturbatoire. Qu’y-a-t-il de plus « à soi », pourrait-on penser, que ce que l’on fait tout.e seul.e en invoquant des images dans notre propre tête ? Rien. Et pourtant cela, déjà, ne nous appartient pas. Cela relève des représentations patriarcales que nous avons intériorisées. Il n’y a pas de honte à ce qui ne nous appartient pas.