La communication officielle expliquait que nous occupions pour exiger la réouverture des lieux de culture ; maintenant, elle expliquera que nous bloquons cette réouverture. Étonnant, non ?
Il est peut-être temps de cesser de ferrailler à reculons pour préserver des fragments d’un modèle social effondré. Et si on envisageait de batailler pour quelque chose de nouveau ? Pour un monde bien meilleur que ce que nous avions avant ?
Cette fois, enfin, c’est tous ou personne. Tous les précaires, tous les boulots discontinus, les étudiants désespérés et les enseignants vacataires, les uberisés, les saisonniers, les gens dont le métier a disparu et surtout tous les chômeurs, avec cette revendication première : revenir sur la réforme de l’assurance chômage.
Je terminais ce texte quand j’ai vu le billet de l’indispensable David Dufresne : la loi Sécurité globale est adoptée. Sous un nouveau nom dégoulinant de faux-cuterie. Je venais de voir la vidéo proposée par Là-bas si j’y suis et comme tout le monde ne peut pas être abonné à tout, je voulais partager quelques notes. Ceux qui parlent ici sont tous professeurs de Droit.
Les medias dominants travaillent bien : les occupations agacent un peu, on entend des mots comme « entre-soi », élitisme, fermeture, on lit la description absurde de gens qui s’enferment dans des salles closes. Des gens assis sur leurs petits privilèges. Or ce n’est pas ça du tout.
Il y a eu ces colonisations, et ces crimes. Les années à venir risquent de réserver quelques surprises à ceux qui perçoivent encore une différence de nature entre les populations de différents endroits du globe.
Le billet passionnant de Paola Pietrandrea du 23 avril, "Macron et Le Pen champions de l'implicite" m’a donné envie de signer un dernier billet avant de quitter ce journal.
Imaginez la réaction des médias occidentaux en voyant un opposant politique Russe traîné hors de son refuge par des policiers armés puis inculpé trois heures plus tard pour un motif politique par un juge manifestement biaisé ? Voilà la question que pose Craig Murray.
Ils portent en permanence un casque de réalité virtuelle et ne connaissent que les codes d’un jeu grandeur nature dont ils sont les héros. Ils évoluent dans un monde qui n’a jamais existé.