La taxe sur le gazole, on en est à des années-lumières. Même « Macron démission », au fond, c’est dépassé. Même s’il est indispensable qu’il parte, Macron, c’est fini, il n’est plus pertinent. Il ne pourrait proposer que des aménagements de misère et d'ailleurs il ne le fera pas. Son départ ne sera qu’une satisfaction temporaire : c’est la structure qui l’a mis en place qu’il faut changer.
L’Observatoire International de la Gratuité est en train de préparer le 2e forum national de la gratuité, dix ans après le premier : http://vivelagratuite.
Lors de la dernière élection présidentielle, un homme pour qui j'ai beaucoup de respect m'a lancé : « Mais Mélenchon ne pourrait pas faire ce qu'il promet. » Je regrette de n'avoir pas répondu que Macron, lui, le pouvait ! Et qu'il était donc vital de voter autre chose.
C'est prouvé scientifiquement ! La formule est sans appel, à peu près du même registre que l'ancien « Dieu l'a voulu ». Or les sciences, soi-disant synonyme de la rigueur, prêtent largement le flanc à la remise en cause.
On nous explique, patiemment, avec pédagogie, qu’il n’est plus possible que l’argent que nous versons à la collectivité serve à ce pour quoi il est versé. Pourquoi ? Parce que ce n’est pas rentable.
Je lis dans un commentaire : « ...la Catalogne veut recréer des frontières là où il n'y en avait plus depuis le 18e siècle. » C'est un reproche. « N'empêche que l'Europe avait aboli les frontières, au moins dans l'espace Schengen et hélas surtout pour le monde des affaires. ». « Frontières », c'est forcément un mal. Presque un gros mot.
La réalité qu'on nous présente diverge si radicalement d'une source à l'autre... Trouver un commentateur qui a accès aux données et dont la sensibilité nous convient… quelle gageure !