Par LalaPolit_
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Depuis l’attaque du 7 octobre, je vis dans un tiraillement constant. En tant que femme juive, la douleur est immense. En tant que militante insoumise, engagée pour la justice en Palestine, je me retrouve sommée de choisir un camp. Mais je refuse les injonctions, les amalgames, les silences imposés.
Voici mon témoignage, entre deuil, colère et espoir.
Dans cette nouvelle note de blog, je m’apprête à livrer un récit profondément personnel, celui de mon vécu en tant que fille d’un ancien détenu. Pendant des années, l’administration m’a forcée à maintenir un lien que je ne souhaitais pas, m’obligeant à aller voir mon géniteur en prison, alors que tout en moi refusait cette confrontation.
En m'engageant en politique, je ne pensais pas que mon corps ferait autant l'objet d'un sujet de débat. Je pensais être confrontée sur mes idées, je me trompais. Être une femme grosse engagée politiquement, c'est être ramenée sans cesse à son corps. Je dédie ce billet à Ersilia Soudais, et Mathilde Panot, qui comme moi et d'autres sont des victimes quotidiennes de la grossophobie.