Noël est souvent présenté comme une parenthèse apaisée. En réalité, il agit comme un révélateur brutal des rapports de domination : patriarcat, silences imposés, déni des violences. Autour de la table familiale, la politique est déjà là. Reste à savoir comment y survivre sans se trahir.
Par LalaPolit_
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En traitant de « sales connes » des militantes féministes ayant interrompu le spectacle d’Ary Abittan, Brigitte Macron dévoile le mépris de classe et l’hostilité du pouvoir envers les luttes contre les violences sexuelles. Une insulte révélatrice d’un système qui préfère protéger les puissants que écouter les femmes.
Chaque année, Miss France rejoue le même rituel : exposer des femmes sous prétexte de célébrer “la beauté”. Derrière les paillettes, c’est toujours le patriarcat qui orchestre le spectacle. Un concours archaïque, non représentatif, et profondément violent pour les femmes. Il est temps d’y mettre fin.
Face à la hausse des féminicides et à l’inaction du gouvernement, l’extrême droite récupère nos morts tandis que le patriarcat fabrique des agresseurs ordinaires. À la veille du 25 novembre, rappelons qu’il existe un vrai plan féministe : celui porté par la France Insoumise.
On me dit que c’est pour mon bien. On me parle de protection, de stabilité, de santé mentale. En réalité, on tente de gouverner mes relations pour servir d’autres intérêts. Ma fragilité supposée devient un argument stratégique. Voici comment s’exerce, aujourd’hui, un pouvoir affectif qui ne dit pas son nom.
Les communes ont longtemps été le cœur battant de la République sociale.
Avec Pour un nouveau communalisme, Cécile Gintrac, Manuel Menal, Allan Popelard et Antoine Salles-Papou proposent de relancer ce cœur.
En 2024, 107 femmes ont été tuées par leur compagnon ou ex-compagnon. Une hausse de 11 %. Ce ne sont pas des “drames conjugaux”, ni des “crimes passionnels”.
Elle est franco-israélienne. Elle a perdu un proche dans les combats de 2023, à Gaza. Depuis, elle écrit, parle, crie parfois. Non pas pour venger, mais pour comprendre comment un pays qu’elle aime — et auquel elle appartient — peut en arriver à transformer le chagrin légitime en une machine de destruction massive.
Députée insoumise, féministe et humaniste, Ersilia Soudais subit depuis des semaines une campagne haineuse mêlant sexisme, calomnies et diffamation. Mais derrière la violence politique qu’elle traverse, il y a une femme de convictions, une élue sincère et courageuse, dont le travail mérite d’être entendu.
La République se veut universelle, mais elle a été façonnée par et pour les hommes. L’heure est venue d’en refonder l’âme, de la rendre vraiment égalitaire, inclusive et émancipatrice. Une République féministe, loin d’être un rêve, est une exigence de justice.