J’ai longtemps cru que les collectifs militants, parce qu’ils portent l’égalité, seraient des espaces plus sûrs, débarrassés des rapports de domination que nous combattons dans la société. L’expérience m’a montré le contraire : le patriarcat s’y glisse subtilement, souvent sous la forme la plus insidieuse, celle de la manipulation masculine.
On parle souvent de la précarité économique en chiffres. Taux de chômage, inflation, pauvreté des ménages : autant d’indicateurs qui nourrissent les discours politiques et médiatiques. Mais derrière ces statistiques se cachent des vies traversées par une autre réalité, moins visible et pourtant ravageuse : l’impact psychologique et émotionnel de la pauvreté.
À l’approche des municipales, les investitures s’organisent, les alliances se nouent… et les femmes restent souvent à l’arrière-plan. Pourtant, la commune est un espace de pouvoir essentiel. Et le féminisme, un projet politique à construire dès l’échelle locale. Militer pour une mairie féministe, c’est transformer la société depuis la base.
Dans nos métros, sur nos écrans et jusque dans nos cabinets médicaux, l’Ozempic est partout. Ce médicament à l’origine destiné aux diabétiques est devenu l’arme chimique d’une société qui préfère prescrire la minceur plutôt que combattre la grossophobie.
Le décès d’Olivier Marleix n’est pas qu’un drame personnel. Il met au jour un malaise politique plus profond : celui d’un monde où la pression constante, les logiques d’affrontement, l’injonction à tenir bon laissent peu de place à l’écoute, à la vulnérabilité, au soin.
⚠️ Ce billet contient une mention d’agression sexuelle, de culpabilité et d’automutilation. Il parle de violences vécues dans un cadre politique, au sein d’une amitié forte. Il parle aussi du silence qu’on nous impose et de la honte qu’on nous fait porter. Je publie ce texte pour reprendre ma voix et dire que ce n’est pas à nous, les victimes, de nous taire.
Dans les milieux de gauche, les discours féministes sont omniprésents. Mais derrière les beaux principes d’égalité, trop de militantes subissent le mépris, la domination, et parfois les violences sexuelles de leurs « camarades ». Ce texte est un cri : pour dire que oui, à gauche aussi, des femmes sont agressées. Et que non, l’étiquette « progressiste » n’efface pas les comportements toxiques.
Je milite à la France insoumise depuis 2021. C’était l’année de mes premiers AmFis jeunes, puis des AmFis d'été à Valence : des moments fondateurs. J’y ai découvert bien plus qu’un mouvement politique. J’y ai rencontré une famille de lutte, une gauche vivante, offensive, une gauche de rupture qui m’a fait comprendre ce que « faire de la politique » veut vraiment dire.
Alors que les projecteurs médiatiques se braquent à répétition sur Sophia Chikirou, c’est rarement pour parler de son mandat. Réduite à son lien avec Jean-Luc Mélenchon, elle incarne une forme de traitement médiatique où le sexisme et la stratégie politique prennent le pas sur l’analyse des faits. Une lecture partielle et partiale, qui mérite d’être interrogée.
Aujourd’hui encore, un épisode m’a poussée à écrire ces lignes. Mon cousin a décidé de passer par mon grand frère pour lui rapporter quelque chose me concernant, au lieu de venir me le dire directement. Ce n’est pas nouveau. Ce n’est même pas surprenant, à vrai dire. Mais c’est toujours aussi dérangeant.