Le thermomètre indique 35 degrés, mais le spectacle est le même : au Brésil, le papa Noël est superstar, et il a, comme il se doit, un bon petit ventre, une barbe blanche, et bien sûr, une tenue qui tient bien au chaud.
Les Chiliens ont l'impression d'embarquer dans une machine à remonter dans le temps. A moins d'une semaine du premier tour de l'élection présidentielle qui pourrait voir basculer le Chili à droite pour la première fois depuis le retrait du général Pinochet, la population découvre que ce passé qu'elle voudrait lointain est toujours bien présent.
Un mort et au moins 83 blessés : tel est le bilan de la « fête électorale », qui mérite plutôt la qualification de mascarade ce dimanche en Honduras. Le gouvernement putschiste, installé suite au coup d'Etat qui a renversé le président constitutionnel Manuel Zelaya le 28 juin dernier, a réussi à organiser un scrutin, disposant de l'accord tacite de l'administration américaine.
L’épisode de la jeune fille à la minijupe rose agressée par des étudiants, expulsée par son université pour « manque de respect de la moralité », puis réintégrée sous pression du gouvernement continue de faire des vagues dans le pays.
Au Brésil, on ne l’appelle plus que la « blonde à la minijupe », mais Geisy Arruda se serait bien passée d’une telle renommée. La jeune femme de vingt ans est au centre d’une affaire qui émeut tout le pays, et souligne à quel point l’image qu’on se fait d’un Brésil « libéré » est parfois erronée.
De retour à Rio, justement ce samedi 17 octobre. A l'aéroport, la rumeur court déjà d'un coup du narcotrafic. Dès l'arrivée, l'information : pour la première fois, un hélicoptère de la police vient d'être abattu par des narcotrafiquants. Il couvrait l'avancée de policiers qui tentaient de reprendre le contrôle du Morro dos Macacos.