« When the legend becomes fact...print the fact !» Inattendu dans son propos sur la démocratie américaine, ses fondements et ses mythes, Clint Eastwood trouve en J. Edgar, un sujet à sa mesure, celle d'un cinéaste complexe qui, après avoir livré un film testament avec Gran Torino, se livre à une déconstruction de la légende – y compris la sienne - avec le portrait d'Edgar Hoover, le fondateur du FBI.
Projet sacrément culotté de Tanya Wexler que de proposer une pétillante comédie anglaise au cri de Oh My God! où il est question de faire un petit voyage historique (1) et pédagogique sous les frous-frous des femmes anglaises, et en traversant allègrement féminisme, luttes des classes et médecine de raconter, sur un ton plus coquin que militant, la petite histoire du Godemiché. So british!
Grave par le sujet traité - la mort de la mère - ludique pour les cinéphiles qui pourront se livrer à un véritable jeu de piste, Mathieu Demy parvient, pour son premier passage derrière la caméra, à livrer avec Americano, une oeuvre attachante, profondément sincère dans son propos et sa nécessité personnelle et qui ne souffre jamais d'aucune prétention à se vouloir montrer.