Derrière les "j'ai pu observer" ou "j'ai pu ressentir" se dissimule parfois l'impuissance à expérimenter ce que l'on croit être ce qui évite toute forme de validation puisqu'il ne s'agit que de spéculation.1…
Il y a beaucoup de pensées à valeurs spéculatives de nos jours parce qu'on ne vit plus à travers son corps même ce que l'on a la prétention d'analyser. C'est pour ça que j'ai plus d'admiration pour de grands aventuriers de l'histoire humaine comme Jack London, Albert Londres, Hemingway et surtout Mary Welsh, Robert Capa, de grands militants et même des "inconnus" dont la pensée s'est parfois dissipée dans la transmission orale et beaucoup d'autres... Je dirais, juste par provocation, qu'il n'y pas de sciences sociales universitaires, il y a des aventures plus ou moins intenses de la vie et l'on rapporte ce que l'on peut de ce que l'on voit et ressent avec les méthodologies offertes par les fondateurs des sciences sociales (et même du "bon journalisme" et de la "bonne littérature") et leurs héritiers. Beaucoup d'universitaires en sciences sociales ne vivent rien de bien intenses et donc n'écrivent rien. Mais comme le disait une personne dans la galère, "Nous en avons marre d'être étudiés, nous en savons assez, qu'attendons-nous pour changer les choses ?" Bien souvent, les grandes innovations en sciences sociales ont été inventées par des anonymes dont l'oralité primait sur l'écrit. Mais l'oralité a cette valeur clandestine d'un savoir qui ne se sait pas, je veux dire par là que l'appropriation scripturale qu'en font les universitaires offrent aux classes supérieures, aux "maîtres", aux dominants, ce savoir clandestin qui à l'origine est un savoir de résistance. Pour cette raison, je pense que parfois les universitaires sont des collaborateurs de la pensée dominante, peut-être à leur insu et souvent bourrés de bonnes intentions. Aussi il est important de reconstruire oralement, donc dans la clandestinité, des outils de lutte.
Nous avons sur-valorisé la force révolutionnaire de l'écrit comme nous survalorisons aujourd'hui la force révolutionnaire d'internet, à l'inverse nous avons oublié totalement la force révolutionnaire de l'oralité et donc de la clandestinité. Revalorisez l'oral c'est valorisé la communauté émancipée clandestine. La transmission orale est certes une mémoire plus fragile que l'écrit, mais elle est cette mémoire indispensable de tout peuple libre. La colonisation passe par l'écrit, la liberté passe par la parole. Il est bien plus difficile de capter la parole que de capter des chiffrements sur les réseaux internets.
Présentateur millionnaire, coupures au profit d'annonces publicitaires, artistes en paillettes et fortunés. Chronique d'un "service public" au profit d'un "show humanitaire" indécent et contre-productif en pleine crise sociale et sanitaire.
Tandis que les mesures autoritaires et contradictoires se poursuivent au cours des semaines dans une confusion alarmante, on se demande s'il s'agit de maladresses ou des effets d'un système au service d'un pouvoir ombragé. Loin d'un complot, il s'agit surtout des failles d'un système de privatisation que de nombreux indices nous permet de comprendre.
J'avais envi de partager un petit brin d'humanité dans ce monde pourri en partageant l'émotion reçue en accompagnant l'histoire magnifique du "jeu" narratif "Life is Strange".
Je sais que ce jeu n'est pas nouveau, mais je n'en connais aucun autre qui atteint autant le cœur des joueurs.
Il serait intéressant d'avoir une analyse très fine et précise de l'impact du confinement sur l'environnement et des projections "si la baisse d'émission de polluants" avait été durable.
Nous vivons une situation historique et inédite, la plus grande peur du gouvernement est que nous refusions de reprendre le travail sans de nouvelles garanties. Cette situation n'est pas sans faire penser à la grande grève de 1948, celle qui a permis le fusil sous le lit d'appuyer les propositions du Conseil de la Résistance.