Organisé depuis 1996, Les Écrans Documentaires s’interroge sur les évolutions du documentaire et tente d’en montrer la diversité. La 28ème édition aura lieu du 14 au 21 novembre à l'Espace Jean Vilar1…
d'Arcueil et au Lavoir Numérique de Gentilly
“Le film est né d'un désir de représentation. Pour faire simple, je n'avais jamais vu un film – documentaire ou fiction – où le personnage principal était un balayeur. “
“On filmait et enregistrait le son en allant à la rencontre des habitants et des travailleurs qui étaient les premiers concernés. Rencontres fortuites, souvent bouleversantes, splendides et banales.”
“Je voulais comprendre d'où je viens et pourquoi je suis la personne que je suis. Je crois que la société nous a mal éduqués. La société dit que si nous sommes des personnes qui vivons la violence, nous reproduisons naturellement la violence. ”
"Au moment du tournage j’étais claire sur tous ces éléments du portrait, de l’espace, de la direction du film, mais au montage j’ai un peu redécouvert le film et c’est là que tout s’est dessiné, que j’ai réussi à appréhender toute cette matière, filmée sur quatre ans."
Mon objectif principal était de raconter cette histoire de manière honnête sur les sujets qui m'intéressent et qui me touchent, je ne juge pas, je ne cherche pas à révéler « la vérité ».
J’ai découvert à 30 ans une approche médicale du corps où la patiente est active, informée, décisionnaire. Je suis persuadée que si j’avais vu les images du MLAC dans mon adolescence, je n’aurais pas eu à attendre aussi longtemps.