Le rock contestataire soviétique était une musique visionnaire, ou opportuniste, c'est selon. Ces jeunes gens qui sentaient vaciller le régime et en profitaient pour afficher leur rébellion savaient qu'à la fin du bal, l'orchestre aussi remballe tubas et guitares.
Ou en Géorgie, plus précisément, l'opposition mécontente sortait dans la rue pour se faire réprimer à coups de matraques. Évidemment, entre DSK, la Libye, l'Espagne, le G8 et tout le reste, l'événement ne suscite qu'un silence indifférent dans la presse française. Ça doit être ce qu'on appelle « les choix rédactionnels, coco ».
http://video.yandex.ru/users/pishitiepisma/view/330/Bonjour! Nous nous touchons à nouveauPar les grelots de nos mains tailladéesLes veines à fleur de peau,Tracés illusoires sur le papier
Sous les congères séculaires des blagues bibliques,Des goinfres catholiques, des orthodoxes libidineux,Des tranchées abandonnées et des fourmilières en feu.L'éternel printemps dans une cellule d'isolement. (bis)
J'me retourne | Tout est calme | J'ai pas été suiviLe puits d'une cour | Un trou : l'entrée de serviceC'est cloué ! Le diable emporte cette lumièreQui se colle par-dessus comme une flaque de pisse
Le Kremlin a annoncé aujourd'hui, discrètement, qu'il « soutient » les mesures prises par l'Union Européenne le 28 février, tout comme il a approuvé samedi la résolution du Conseil de sécurité l'ONU. Devant tant de solidarité internationale, on est rassurés de voir que l'approbation est ponctuée d'un « ça va encore nous coûter cher, cette histoire… »
Les derniers sondages seraient presque rassurants : les Russes sont de plus en plus mécontents. À la mi-décembre, seuls 32% d'entre eux se déclaraient prêts à descendre dans la rue, ils sont maintenant 49%, dont une moitié prête à le faire « dès dimanche prochain » [1]. Encore faudrait-il que quelqu'un les y invite…