Alexandre Podrabinek – défenseur des droits humains de longue date – critique vivement, dans un article paru sur le site de Radio Svoboda (RFE/RL), l’artiste Jénia Berkovitch – récemment condamnée en Russie pour « apologie du terrorisme ». Dans les deux cas, les accusations contre Berkovitch reposent sur des spectacles et les intentions que les accusateurs leur prêtent.
Cette chanson a été écrite en 1973 pour le spectacle audio et conte musical «Alice au pays des merveilles», édité en 1976 en URSS par le label Melodiya, devenant ainsi le premier disque officiel contenant des morceaux du célèbre barde.
En russe, tout prénom peut avoir une multitude de déclinaisons pas très instinctives d’un point de vue francophone : ainsi, pour les intimes (et les aînés), Alexandre devient Sacha ou Choura. En français, on utilise l’obscur terme « hypocoristique » pour décrire cette transformation, alors que les russes l’intitulent уменьшительно-ласкательный, littéralement « diminutif-cajoleur ».
Aux éditions L'espace d'un Instant vient de paraître la pièce «Crime – #AlwaysArmUkraine» d'Esther Bol, traduite par Gilles Morel. Esther Bol est le nouveau nom que s'est choisie Assia Volochina, dramaturge renommée, après son départ de Russie, suite à l'invasion à grande échelle de l'Ukraine.
En Russie, la metteuse en scène Jénia Berkovitch et la dramaturge Svetlana Petriïtchouk ont d’abord été interrogées, puis mises en examen pour « apologie du terrorisme ». En cause, leur pièce de 2020, « Finiste, Vaillant faucon », double lauréate du principal prix théâtral russe, le « Masque d’Or ».
Wysotsky.com abrite des dizaines, centaines et milliers de traductions de Vladimir Vyssotski dans une quantité impressionnante de langues du monde, dont quelques centaines de traductions françaises, en rimes comme en vers libre.
À la base, c'est comme ça qu'il devait s'appeler, le blog que vous êtes en train de lire: «Esquisses de Russie». Puis, dans un moment de doute, j'ai fini par m'arrêter sur «combler le néant - noble combat».
Je n'ai probablement pas besoin de vous présenter ce tube intemporel qui aura traversé les décennies, de sa première interprétation par Ray Ventura à Dorothée, en passant par Sacha Distel. Ce que vous ignorez peut-être, c'est que c'est un tube tout aussi intemporel (et une expression tout aussi mémétique) dans le monde russophone.
Encore un morceau de Slépakov, mais celui-ci ne porte pas la teinte politique des deux précédentes chansons que j'ai essayé d'adapter. Par contre, il est, d'une certaine manière, profondément social. L'univers carcéral imprègne toutes les sociétés post-soviétiques, et la société russe en particulier.