Directeur du CIEEG (Centre international d'études Édouard Glissant) et du pôle numérique à l'Institut du Tout-Monde, Directeur des revues « La nouvelle anabase » et « Les Cahiers du Tout-Monde ». VOIR SITE PERSONNEL (fonctions-références-actualités) : www.loiccery.com
En dehors de tout anachronisme, quand Michel-Richard de Lalande, éminent compositeur de la cour de Louis XIV, compose l'un de ses grands motets en 1687 en dénonçant implicitement la révocation de l'Édit de Nantes, assiste-t-on à l'un des premiers actes d'« engagement » avant l'heure dans l'histoire de la musique ?
Dans l'histoire de la direction d'orchestre au XXe siècle, Bruno Walter semble incarner une origine. Ses versions des Symphonies de Brahms, aiguisées et intranquilles, ont marqué durablement la discographie.
Herbert von Karajan a gravé dans sa carrière trois intégrales de légende des Symphonies de Brahms, des enregistrements sertis dans la grâce d'une puissance sonore peu commune.
Les Quatre Symphonies de Brahms, composées entre 1876 et 1885, ont eu avec le grand chef italien Carlo Maria Giulini, l'un de leurs interprètes les plus fervents.
Jeudi 9 juin, s'est déroulé au Théâtre des Champs-Élysées un concert exceptionnel en hommage à l'immense pianiste Nicholas Angelich, décédé à l'âge de 51 ans le 18 avril dernier. Un moment rare d'excellence musicale et de ferveur humaine.