La débâcle américaine et le retour au pouvoir éclair des talibans ont généré un torrent de critiques à l’encontre de Joe Biden et Washington. Si la guerre est un fiasco depuis le début, y mettre fin demeure la décision la plus courageuse et sensée que le président américain pouvait prendre.
Déplacer le débat sur un terrain favorable à la gauche, cliver chez l’adversaire et promouvoir une proposition archi-populaire devrait constituer une évidence pour 2022. C’est ce qui ressort de mon récent entretien avec Pavlina Tcherneva, économiste américaine et théoricienne de la garantie d'emploi.
Si les négociations ne font que commencer, elles laissent déjà entrevoir des incompatibilités a priori indépassables et des différences irréconciliables. Doit-on s'en inquiéter ?
Evo Morales, élu avec plus de 10 pts d'avance, a été forcé de démissionner par l'armée, puis exfiltré en catastrophe par le Mexique après que sa maison et celle de sa soeur aient été prises d'assaut. Le premier président indigène du pays dénonce un coup d'État, terme que les médias occidentaux réfutent unanimement, alors qu'une chrétienne intégriste et raciste vient de s'autoproclamer présidente.
Le débat d’octobre des primaires démocrates montre l’ampleur des difficultés que l’opposition à Donald Trump aura à surmonter pour espérer l’emporter. On se consolera avec une bonne nouvelle: le retour en forme de Bernie Sanders.
Les dix premiers candidats ont débattu hier soir pendant près de deux heures, illustrant les forces et faiblesses de l’exercice, des candidats, et du parti démocrate.
Un seul homme semble en mesure d’empêcher un conflit militaire : Donald Trump. Le président ne veut pas d’une guerre avec Téhéran. Il pourrait pourtant y être contraint par le poids des structures, les conséquences de ses décisions passées et le travail de sape des deux néoconservateurs qu’il a lui-même placé à des postes clés de son administration : John Bolton et Mike Pompeo.
Christine Angot a tenu de graves propos minimisant la traite des noirs, reprenant un argument central des suprémacistes blancs. Plutôt que de s’excuser d’avoir diffusé cet extrait, Laurent Ruquier a attaqué ceux qui remettaient en cause sa collaboratrice. Une occasion ratée d’éduquer le public sur un crime contre l'humanité trop souvent minimisé.
Grâce aux questions cash de Médiapart, on en sait beaucoup plus sur Place publique, le mouvement politique lancé par Glucksmann, Porcher et Nouvian. Que retenir ?