Nous nous posons encore la question aujourd’hui. Des évènements du premier mai, on pourra retenir deux choses : l’émergence d’un phénomène politique, et une stratégie discutable (si tant est qu'elle fût discutée).
La conférence de presse commune des deux chefs d’État a démontré l’embarrassante position dans laquelle s’est placé Emmanuel Macron. Vu des États-Unis, on retiendra une embrassade inhabituelle et un président américain campé sur ces positions et son style, en dépit du numéro de charme réussi du président français.
Le président a accepté cet entretien, car il pense en tirer un bénéfice. Médiapart doit le préparer avec tactique. L’enjeu n’est pas de mettre Macron face à ses contradictions, il est trop habile pour s’y laisser piéger, mais d’imposer le cadre et de faire passer Emmanuel Macron pour le président des riches, déconnecté du réel, idéaliste et autoritaire. Voici comment.
Le 4 avril, la bourse de travail de Paris explose d’enthousiasme pour déclencher un « débordement général ». Le discours de Frédéric Lordon clos une heure d’interventions bouleversantes.
Le dernier article qui décortique les comptes de campagnes de Jean-Luc Mélenchon constitue un parfait exemple des contradictions qui animent tout autant La France Insoumise que Médiapart, et les lecteurs tels que moi, qui se reconnaitront peut-être dans mes propos.
Le plan de bataille d'Emmanuel Macron est remarquablement bien ficelé. Ce ne sont pourtant pas seulement les cheminots, mais l'ensemble des français qui vont faire les frais d'une réforme économiquement aberrante.
Le contenu du livre choc « conversations entre adultes » de Yanis Varoufakis a largement été minimisé par la presse « mainstream ». Et à sa lecture, on comprend pourquoi.
Depuis le 1er janvier 2018, les Californiens peuvent légalement acheter, vendre et consommer du cannabis pour un usage récréatif. Cette loi particulièrement progressiste ouvre la voie à une légalisation mondiale de plus en plus inévitable, malgré l’opposition de Donald Trump.
Le candidat démocrate Dough Jones remporte l'élection sénatoriale de l'Alabama, battant le Républicain Roy Moore, connu pour ses positions racistes et homophobes, et récemment accusé de multiples agressions sexuelles sur mineurs. Le soutien inconditionnel de Donald Trump et du parti Républicain n'auront pas suffit à éclipser les témoignages accablants d'un candidat controversé.