À compter d'aujourd'hui, les soignants non vaccinés ne pourront plus exercer. Au-delà de son coût personnel et social, cette mesure révèle l'autoritarisme du gouvernement, sa soumission aux intérêts financiers des compagnies pharmaceutiques et son mépris de la santé publique. Elle révèle aussi la trahison de la gauche et des syndicats.
Fabien Roussel veut que les élus aient accès à la liste des citoyens refusant le vaccin anti-Covid afin de les convaincre de changer d'avis avant d'envisager de les y contraindre. Outre qu'il s'agit là d'une demande de viol institutionnel du secret médical, la dénonciation publique des récalcitrants rappelle des méthodes d'un autre âge.
Patrick Cohen, grand pourfendeur de l'irresponsabilité des français et de Didier Raoult et consors, déclare sur C8 que la protection par le vaccin est une illusion et qu'il va falloir apprendre à vivre avec le coronavirus.
Revirement surprenant. Est-ce le début d’un mea culpa des journalistes qui avoueront leur panurgisme et leur soumission à la parole officielle ? Pas sûr.
Dans son billet n° 55 sur la pandémie de Covid, Laurent Mucchielli analyse le panurgisme de la quasi-totalité des journalistes et des media qui ne sont que des amplificateurs de la parole offi-cielle.
Pour expliquer ce phénomène, Laurent Mucchielli propose six hypothèses qui se ramènent pour l’essentiel à des pressions extérieures. Ceci me semble dédouaner abusivement la corporation.
Dans son blog, Laurent Mucchielli explique par un effet de cliquet le refus des tenants de la parole officielle de reconnaître leur erreur consistant à nier l'efficacité de l'hydroxychloroquine dans le traitement de la Covid-19.
La peur de se discréditer expliquerait leur entêtement aveugle. Mais est-ce seulement un puéril l'amour-propre ? L'esprit de lucre ne serait il pas aussi à la manœuvre ?
Depuis un an, c’est à dire depuis le début de la pandémie Covid, la gauche est aux abonnés absents. Jusque là, et en particulier pendant l’épisode gilets jaunes, elle avait une laryngite. Mais sa maladie a empiré, c’est carrément une extinction de voix. Les raisons pourtant ne lui manquent pas de se faire entendre.
La désinvolture des militaires français dans leur utilisation des réseaux sociaux est certes susceptible de compromettre la sécurité des opérations, comme le montre Mediapart. Cependant, il y a quelques années, c'est l'institution elle-même qui ouvrait les portes du renseignement à Microsoft. Si le ministère donne l'exemple...