Blog suivi par 755 abonnés

Ni égards ni patience. Le blog de Mačko Dràgàn

Journaliste punk-à-chat à Mouais, Télé Chez Moi, Streetpress...
Nice
À propos du blog
"Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards, ni patience". René Char. « Cet éditorialiste « de la street », contrairement aux commentateurs rémunérés du petit écran, injecte de l’humour,1 de l’autodérision, du doute partout où il le peut. Travailleur de l’ironie, Mačko manie la taquinerie avec brio pour mieux chatouiller les politiques et démasquer leurs aberrations. » Livia Garrigue, « Contester l'ordre policier - Mačko Dràgàn, un anar en Estrosie »
  • Lettre à une antiraciste. Pour Adja Traoré

    Par | 3 commentaires | 17 recommandés
    Ce samedi 11 mai, à Paris, alors que le soutien à la Palestine et aux luttes écolos est criminalisé, des néonazis ont défilé impunément dans les rues, le bras bien levé. Et c’est alors, sauvant l’honneur de ce pays et de l’humanité en général, qu’une jeune femme racisée, dans une vidéo devenu virale, leur a fièrement tenu tête. Adja, tu as volé mon cœur. Il faut me le rendre, maintenant.
  • D’une plage à l’autre. Continuer à vivre malgré les bombes

    Par | 25 commentaires | 72 recommandés
    J’ai du mal à faire redescendre ma colère. Gaza. Charniers, bombes, famine. Là, une plage. Des Palestiniens se baignent. Et des gens le leur reprochent. Oui. Pendant que sur les plages de chez moi, à Nice, et partout en Occident, on continue à vivre dans l’indifférence coupable d’un génocide. Mais à quel moment a-t-on commencé à reprocher aux humains de vivre ? Et peut-être même avoir de la joie ?
  • Journaliste, je ne se serai jamais solidaire des éditorialistes réac’

    Par | 37 commentaires | 73 recommandés
    Le gonzo punk-à-chat que je suis tiens à se dé-solidariser du corporatisme désolant qui voit souvent des syndicats de journalistes prendre la défense de pseudo- « journalistes » comme Saint-Cricq. Je ne serais jamais solidaire des éditorialistes réacs quand c’est leurs parole politique de dominants qui est attaquée. Barbier, Hanouna, même combat. Ils ne sont pas et ne seront jamais des collègues.
  • Saleté de mecs (j’en suis une)

    Par | 127 commentaires | 71 recommandés
    Il m’a fallu du temps pour écrire là-dessus. Du retour en force du #MeToo, Depardieu et les autres, un bienvenu #MeTooGarçons, et surtout l’affaire Miller. Qui nous a confirmé ce que l’on savait déjà. Aucun homme, même « allié » en apparence, n’est digne de confiance. Aucun. Le temps de peser et penser tout ça. De réfléchir sur le monstre hideux patriarcal et violent qui vit -aussi- en moi.
  • Quand les livres cassent des vitrines

    Par | 2 commentaires | 8 recommandés
    « La littérature peut-elle casser des vitres ou cramer des voitures de police ? C’est tout ce que lui souhaite Mačko Dràgàn qui vient de publier un « Abrégé de littérature-molotov » aux jeunes éditions Terres de feu. Retrouvez mon entretien mené par Roman Huët pour l’hebdomadaire Lundimatin, où je cause de punk, de SF, de polar, de joie militante et de bien d’autres choses.
  • Poème et fusil. Que peut la littérature sur les fronts de luttes ?

    Par | 39 commentaires | 23 recommandés
    Pour un passage chez Lundimatin et à la Parole Errante, en compagnie de Kaoutar Harchi, Justine Huppe et Nathalie Quintane, j’avais préparé des notes, devenues un texte. Je vous le propose pour engager une réflexion sur ce que peut l’écrit pour nourrir nos luttes. « La littérature ne peut pas sauver des vies, mais elle peut honorer la mémoire des morts et la vie des vivants. Et ça n’est pas tout à fait rien ».
  • Le pouvoir n’a aucun droit, que des devoirs

    Par | 5 commentaires | 11 recommandés
    -et nous c’est l’inverse. Jamais plus que sous Macron le royalisme autoritaire n’aura autant contaminé un pouvoir qui continue à se prétendre démocratique. Il est donc nécessaire de rappeler les bases : on ne doit rien à ces bourges. Ils nous doivent tout. Ce sont nos employé·e·s. Et de Attal-tu-casses-tu-répares à Oudéa-l’école-publique-connais-pas, il va falloir qu’il s’en rendent compte.
  • Une littérature molotov – Soirée aux Parleuses avec Mačko Dràgàn

    Par | 6 commentaires | 19 recommandés
    Une littérature molotov - Soirée aux Parleuses avec Mačko Dràgàn © Tele Chez Moi
    Vendredi 12 janvier 2024, nous étions foule pour le lancement de mon Abrégé de littérature-molotov, à la géniale librairie féministe Les Parleuses, et en compagnie de Maud Pouyé, qui m'a questionné sur mon travail. Retour en vidéo sur ce moment où l'on a causé ennui des bouquins inoffensifs, imaginaires de sortie du capitalisme, pop-subversion et bien d'autres choses encore.
  • Manifeste pour une infinité de voix qui brûlent

    Par | 8 commentaires | 30 recommandés
    Voici le chapitre-manifeste de mon « Abrégé de littérature-molotov », à paraitre le 12 janvier, et portant sur l'histoire de ces écrits pop-subversifs aptes à nourrir nos luttes et à donner voix à l’humain comme au non-humain. « Il y a urgence à désincarcérer nos imaginaires de la voiture capitaliste en flammes -et la regarder partir en cendre de l’extérieur, en dansant, et en l’irriguant de notre feu ».
  • 2023-2024, et un amas d’images brisées

    Par | 59 commentaires | 87 recommandés
    Le moral dans les godasses. Une de mes personnes les plus chères a basculé. Des larmes plein les yeux. 2023 a été une belle année de merde. Je ne m’attends pas à mieux pour l’année à venir. Je fouille dans ma tête, cherchant des raisons d’y croire. Rien. « Qu’un amas d’images brisées, sur lesquelles frappe le soleil ».