Chaque 8 mai, la France célèbre la victoire contre le nazisme. Mais ce même jour, en 1945, elle massacrait des milliers d’Algériens à Sétif, Guelma et Kherrata. Aujourd’hui encore, tandis que la Palestine est bombardée, ce double visage persiste : celui d’un Occident qui se dit civilisé, mais dont les armes, les silences et les complicités tuent.
L’hypocrisie comme norme sociale, nous gonfle d’orgueil. On croit exceller dans l’art du faux pour pouvoir encore mieux y participer, se sentant supérieurs à ceux* qui n’y jouent pas et dont on croit pouvoir profiter. En réalité, on creuse chacun notre propre tombe en suivant cette logique, on s'perd ds des rôles qui ne nous appartiennent pas jusqu'à s'en oublier et s'y confondre.
Le 25 avril 2025, Aboubakar Cissé est tué dans une mosquée à La Grand-Combe. Un acte filmé, prémédité, ciblé. Pourtant, l’État refuse d’y voir un attentat. Pourquoi cette cécité sélective ? Quand un crime porte la marque de la haine raciste et islamophobe, l’inaction judiciaire devient politique.
La réforme de France Travail, censée accompagner les demandeurs d'emploi, n'est qu'un paravent pour dissimuler des intérêts bien plus privés. Derrière les discours de réinsertion et d'efficacité se cachent les magouilles entre Macron et ses alliés, qui transforment les plus fragiles en instruments d'un système au service des profits et des statistiques.
Activ’Projet, une initiative visant à évaluer les compétences professionnelles des demandeurs d'emploi, se veut un tremplin vers l’insertion. Cependant, malgré sa promesse de soutien personnalisé, l’efficacité de ce dispositif interroge. Réduit à deux mois au lieu de trois, il semble davantage une mesure d’économie qu’un réel accompagnement.
En droit français, l’article 421-1 du Code pénal définit un acte terroriste comme :
"une infraction intentionnelle commise en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur."
2 mai 2025. À Gaza, l’aide humanitaire s’effondre. Les corps restent sous les gravats. En France, la solidarité est criminalisée. Jusqu’où ira l’aveuglement ? Jusqu’où ira la complicité ?
L’individualité féminine est plurielle, mais trop souvent réduite. À Nîmes, l’attaque d’une expo féministe révèle un climat délétère et les impasses d’une gauche contradictoire. Pourquoi faut-il encore se battre pour exister sans être assignée ni récupérée ?
Derrière l'image bienveillante de la gauche — souvent dans des départements qu'elle gouverne — se cache un paternalisme vide mais de rigueur, qui préfère préserver son image plutôt que de s'attaquer à la réalité du terrain. Inspirée de mon histoire personnelle, comme du scandale d'État autour de la prostitution des mineures, entre autres, voici ce que j'en dis.
Un truc qui me travaille : cette façon qu’ont certains d’habiller la haine avec des airs de raison. C’est facile de paraître intelligent quand on hérite de tout : privilèges, réseaux, opportunités. Mais l’intelligence, c’est une question de bon sens, de résolution salvatrice, de goût de justice et de vérité. L'intelligence ouvre, en terme de perspective, ne ferme pas.