Je ne suis plus très sûr de mes sentiments. Enfant je l’ai aimé, ado adulé, adulte dédaigné. Mais le PSG est de retour dans ma vie, par sa brûlante actualité, et j’essaie de scruter au fond de moi ce que je ressens.
La romancière Christine Angot s’est fait le relais samedi soir sur le plateau de ONPC d’un certain nombre de critiques qui peuvent se lire sur les réseaux sociaux. En une minute, elle est parvenue à formuler une contre-vérité par phrase.
Le football est un monde à part, qui a ses propres règles. Quelques journalistes médiatiques sont devenus si aveugles au milieu, qu'ils ne s'offusquent même plus de pratiques illégales comme un « banal » fichage ethnique.
Je me souviens de mon premier jour à Mediapart, dans une espèce de hangar. Je me souviens de cette première réunion interminable. Malgré mes cinq ans dans le métier, j’étais si impressionné que je n’osais pas me lever pour aller aux toilettes.
Les semaines se suivent et se ressemblent au Journal du dimanche (JDD). Quand l’actualité manque de talent, rien de tel qu’un bon sondage de l’IFOP bien instrumentalisé. Avec le temps, on devrait être habitué. Mais à la lecture, ça empêche toujours le café de passer.
« Marine Le Pen joue la dissolution », et le Journal du Dimanche joue au con. Dans son édition du 2 novembre, l’hebdomadaire consacre ses trois premières pages à la présidente du Front National qu’il présente comme la « première opposante » à François Hollande selon un sondage IFOP.
S'agissant du chargé de la direction de la communication à l’Elysée, formé à l’école Euro RSCG, on aurait pu attendre mieux d’Aquilino Morelle que son « Droit de réponse » qui ne répond à rien. Il faut dire qu’il n’est pas aidé par les faits puisqu’il n’en conteste aucun. Il mélange quelques événements. Multiplie les approximations. Misant sur la méconnaissance de ses lecteurs. Décryptons son message point par point.
Ce matin, journaux et radios relatent les assassinats à répétition à Marseille, une tuerie dans les Alpes, le sort d’une Anglaise disparue dans l’Hérault. Et puis la mort de deux ouvriers sur le site d’Arcelor-Mittal à Gandrange. Les deux victimes, un intérimaire de 26 ans et un Alsacien de 49 ans, ont été ensevelis dans l'effondrement du toit d'un bâtiment désaffecté du site qu'ils étaient en train de démonter.
Tous les deux jours et demi, en France, un couple est le théâtre d’un meurtre. En 2011, 122 hommes ont tué leur compagne. 24 femmes ont tué leur conjoint. 1 femme a tué sa concubine. C’est moins que l’an passé. C’est même le chiffre le plus bas depuis que la délégation aux victimes comptabilise ces données. Cela reste énorme.