Dans le cadre de la vague des critiques contre le Qatar, le journal satirique « Le Canard enchaîné » consacre tout un dossier à « ce petit pays ». Au-delà des critiques, se dessine l’image d'un Orient proche, mais figé dans un imaginaire pensé révolu.
Face à une compagne de diffamation sans précédent contre son pays à l’occasion de l’organisation de la Coupe du Monde de football, l’Emir du Qatar se prononce pour la première fois sur un sujet pareil. Un fait rare, mais significatif.
Le 20 novembre prochain aura lieu au Qatar la Coupe du Monde de football, organisée pour la première fois par un pays arabe. Alors que le pays organisateur s’affaire à optimiser ses préparatifs, une nouvelle vague de critiques s’élève en Europe contre Doha.
À quelques semaines de la coupe du monde de football qui se déroulera au Qatar, les critiques de cet Etat du Golfe arabique ne cessent pas. En France, les clichés habituels circulent toujours même lorsqu’il s’agit d’un accord de coopération et d’un partenariat stratégique.
Le prince héritier Mohamed bin Salman vient de clôturer une visite à Paris dans le cadre d’une tournée européenne décrite comme la tournée de réhabilitation internationale. Si l’ombre de l’assassinat du journaliste Jamal Khachokji a profondément affecté cette mission, évoquer la question des droits de l’homme, en temps de crise, reste une tentative périlleuse.
Le Président américain vient de terminer une première visite en Arabie dans un contexte régional et international tendu. Si les intentions américaines sont affichées, les préoccupations des régimes arabes semblent diverger par rapport aux objectifs souhaités par la Maison Blanche.
La forte activité diplomatique dans le Golfe, aujourd’hui, ne se cache pas. Elle est à la fois locale entre les pays arabes, mais aussi régionale entre de grandes puissances comme l’Egypte, la Turquie et l’Iran. Ceci mène à constater les prémisses d’un tournant majeur dans les relations bilatérales et un changement important dans la géopolitique de la région.
Dans une étude récente publiée par le IEP, le monde arabe demeure une zone fragilisée par l’insécurité et la violence. Quelques lueurs d’espoir se dressent, par contre dans un paysage très instable ce qui permet de repenser les sources du mal dans une région en perpétuelle transformation.
Distinctement du Qatar et des Émirats Arabes Unis par exemple, le Koweït s’est tracé une voie singulière que ce soit dans le monde arabe ou sur la scène internationale. Bien qu’il partage avec ses deux voisins un statut de riche monarchie pétrolière, il se distingue par une identité politique à part entière basée sur la recherche de consensus et sur la conscience d’un destin arabe commun.