Cette pauv'Bichette de Pascale Clark n'a pas eu sa carte de presse renouvelée par la commission de la carte di'identité des journalistes professionnels. Elle est très fâchée et observe une sorte de grève du zèle. Du coup, fou de rage et pour défendre sa collègue de travail, Patrick Cohen a découpé sa carte à l'antenne.
Le spectacle donné par les médias audiovisuels, ces derniers jours, est à la mesure de la médiocrité de notre société soit disant moderne. Le courage journalistique est absent. Pas de prise de position, encore moins d’engagement alors que chacun souligne l’exemple d’un Charlie Hebdo qu’il méprisait avant l’attentat. C’est écœurant !
Ainsi des jeunes livrés à eux-mêmes sont devenus des monstres au lieu d'être citoyens à part entière. Peut-être sont ils simplement devenu le bras armé de la bêtise et de l'ignominie parce que la République les a ignoré. Même si elle ne résout pas tout, l'éducation populaire est une formidable clef d'accès à cette citoyenneté. Ce relais de l'école et des institutions de la République souffre aujourd'hui du manque de moyen et surtout du manque de volonté politique. Il est encore temps de réagir.
Travail et culture (TEC) est menacé dans son existence à Roussillon (38). Les dernières élections municipales et les nombreux changements de majorités, qu'elles ont occasionnées dans plusieurs communes ont des conséquences désastreuses pour les populations, notamment au travers de l'éducation artistique et culturelle.
Nous ne leur pardonnerons jamais car ils savent très bien ce qu’ils font. Alors que nous assistons à une confiscation du pouvoir, avec en plus la trahison démocratique en réponse aux votes de la présidentielle et des législatives, l'exécutif gouvernemental appuyé par ses députés godillots et une presse minable, détricote la quasi totalité de nos acquis sociaux et n'a même pas de mot, pas de geste de compassion, alors qu'il est responsable, lors de la mort tragique d'un jeune manifestant, écologiste de 21 ans.
La réaction du député Front de Gauche André Chassaigne, le 15 janvier lors des questions d'actualité au Gouvernement, devant la représentation Nationale peut être le début d'une véritable lutte à gauche contre la politique imposée par le président de la République.
Dans son ouvrage d'avril dernier , le journaliste économique et co-fondateur de Médiapart annonçait précisément ce qui allait se passer. Cette dernière conférence du chef de l'Etat confirme que la politique de son prédécesseur sera bien poursuivie, à la différence de tous les précédents Gouvernements socialistes qui jusqu'à présent « tentaient dans un premier temps d'honorer leurs promesses avant de renoncer, voire de se renier » prévenait Laurent Mauduit. Il est parfois rageant de voir à quel point l'immédiateté de l'information pèse à ce point sur nos mémoires, pour que nous soyons aussi choqués par ce qui ne devrait pourtant pas nous surprendre.
Les jours passent avec leurs cortèges d'évènements. Un nouvel orgasme médiatique en chasse un autre dans un temps rythmé par le bon ou le mauvais mot distillé au bon moment. Tout est événement et finalement n'est que banalité ! Tout n'est que dérision !
Deux évènements apparemment sans relation, sont porteurs de paradoxes étranges, dans lesquels se mêlent justice, crise sociale et acquis devant la loi. Dans ces deux actualités locales, les fondamentales Liberté, Egalité et Fraternité sont mises à mal. Vers quoi ce pays est-il en train de glisser ?