Alors que le mouvement de protestation de la population iranienne bat son plein depuis plus de 70 jours, depuis le meurtre de Masha Amini par la police des moeurs du régime iranien, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté, pour la première fois, une résolution demandant l'instauration d'une commision d'enquète internationale indépendante sur les circonstances de la répression en vigueur!
L'attentat criminel perpétré contre l'écrivain Salman Rushdie, à New York, souligne la dangerosité extrême de certains intégrismes et fondamentalismes religieux, notamment celle de l'Iran dont la responsabilité n'est plus à démontrer. Il existe une manière, néanmoins, d'interroger les religions, et de pro-mouvoir la tolérance et la discussion démocratique!
"Le Père Goriot" représente l'un des plus célèbres romans de Balzac: l'auteur y développe une critique sociale radicale de la France de la Restauration du début du 19e siècle: celle de la Réaction qui consacre le triomphe des injustices, des inégalités et des compromissions les plus criantes! Une leçon de morale manifeste pour le monde d'aujourd'hui.
Dans une décision incroyable et soudaine, quoique prévisible, le gouvernement belge vient de rédiger un projet de convention avec la République Islamique d'Iran, prévoyant le transfert de 4 terroristes iraniens vers leur pays d'origine, en échange probable de prisonniers occidentaux injustement condamnés: un scandale de plus...
Le prix d'interprétation féminine, au festival de Cannes, a été attribué à une actrice iranienne, pour son rôle dans "les nuits de Mashhad", provoquant une levée de bouclier du régime iranien, qui ne manque jamais une occasion d'entretenir une "guerre des civilisations" aussi néfaste que funeste.
Emmanuel Macron, pourtant taxé parfois d'arrogance, a dominé sans difficulté le débat de l'entre deux tours l'opposant à Marine Le Pen: il a développé un programme politique libéral, sur le plan économique, quand sa challenger, sur la défensive, a proposé un projet nationaliste et xénophobe d'extrême droite.
La Russie a envahi l'Ukraine, après des semaines d'atermoiement politiques et diplomatiques entre Vladimir Poutine et ses interlocuteurs occidentaux. L'autocrate russe manifeste ainsi sa volonté hégémonique et agressive, dans un projet nationaliste, qui nie la volonté des peuples en faveur de la démocratie, les Droits de l'Homme, et de leur liberté.
Dans "le pays des autres", Leïla Slimani fait, par le biais d'une fiction à caractère autobiographique, le récit d'une aventure conjugale mixte, dominée par les préjugés d'une société patriarcale qui refuse aux femmes les projets d'émancipation que celles-ci souhaiteraient accomplir. La critique sociale de l'écrivaine se veut subtile mais sans concession.
"La Loi de Téhéran", est un polar iranien, sorti en 2019, qui se veut une critique sociale et politique du régime en place. Le réalisateur, Saeed Roustayi nous décrit un tableau impitoyable de la situation sociale iranienne, ravagée par le phénomène de la drogue, que l'attitude extraordinairement répressive des autorités ne parvient pas à endiguer.
Comme tous les ans, le concert du nouvel an, à Vienne, n'a pas échappé à la tradition. L'occasion d'établir un bilan critique de l'esprit viennois de ces dernières décennies, dans le domaine artistique, politique, esthétique, pour promouvoir, loin du conservatisme, des valeurs d'émancipation.