Mardi 7 Mars 2017 avait lieu, à Tirana, en Albanie, à l'occasion de la journée internationale des femmes, une conférence intitulée "les femmes à la direction politique". L'occasion pour madame Radjavi et son mouvement de dénoncer une nouvelle fois le régime des mollahs en Iran, et de mettre en avant le rôle moteur des femmes, dans leur combat pour l'égalité des sexes et pour la démocratie.
La République Islamique d'Iran a réactivé la fatwa de mort contre Salman Rushdie, en proposant, par le biais de certains de ses media officiels, une nouvelle prime pour celui qui réussirait à assassiner l'écrivain britannique. Au delà d'une interprétation totalement rétrograde de l'Islam, qui est mise à jour ici, c'est la nature terroriste de cette décision qui est à condamner et à rejeter.
Le code pénal de la République Islamique d'Iran autorise la condamnation à mort de mineurs, alors que l'Iran est signataire de la Convention Internationale des Droits de l'enfant, qui interdit notamment l'exécution de mineurs. Une entorse grave au droit international, qui émeut les rapporteurs de l'ONU.
Mardi 17 Janvier dernier se tenait à L'Assemblée Nationale une conférence sur les "développements au Moyen Orient, approches françaises et européennes". L'occasion, à nouveau, de fustiger l'attitude politique des autorités iraniennes, à l'égard de leur propre population, dans la domaine des violations des droits humains, mais également en Iraq et en Syrie.
La Tunisie fait face à une série de difficultés, depuis la Révolution du Jasmin. Celles-ci sont de deux ordres: économiques, et sécuritaires. La Tunisie fait face à la mondialisation, alors que les troubles politiques de ces dernières années ont fragilisé son économie. Le risque sécuritaire est également grand, avec le retour probable et redouté des djihadistes défaits à l'étranger.
L'Instance Vérité et Dignité a présenté, lors d'un débat télévisé, le résultat, ou un bilan d'étape de 6 année de travaux, concernant l'examen de ces de violations des Droits Humains, sous les régimes de Bourguiba et Ben Ali. L'occasion de mettre en débat les excès des régimes qui se sont succéder, en Tunisie, depuis l'indépendance. Même si l'orientation politique de cette Instance fait débat.
Linitiative d'une prisonnière politique en Iran, demandant une enquète de l'ONU pour faire la lumière sur les massacres des prisons de 1988, s'inscrit dans un contexte particulier: celui de la publication posthume, de l'enregistrement de l'ayatollah Montazéri dénonçant, devant des membres de comités de la mort la fatwa de Khomeiny ordonnant l'exécution de tous les prisonniers politiques.
La victoire de Donald Trump apparait consacre la revanche d'un ordre conservateur et réactionnaire. Mais elle met en évidence également les échecs d'une société minée par un libéralisme sauvage, incarnée par le monde de l'argent, les tensions raciales et sécuritaires, et les dégats occasionnés par une mondialisation économique mal régulée.
Asghar Fahradi, dans son nouveau film, critique à nouveau les travers de la société iranienne, minée par la violence des situations économiques et sociales désastreuses, mais aussi par les tabous d'une société patriarcale volontiers tyrannique. A travers ce drame familial, Fahradi depeint la descente aux enfers brûtale d'un couple moderne, au départ sans histoire ni problème.