Le billet de la CIMADE « La nuit des tentes : le pire s’est produit. L’horreur et l’indigne » a permis à bien d’entre nous d’exprimer notre indignation face aux violences particulièrement choquantes perpétrées le 23 novembre dernier envers des migrants. Quelques rares abonnés n’ont pas été de cet avis, bien au contraire. Voilà ce que j’ai répondu (un peu tardivement) à deux d’entre eux.
Quelle honte d’entendre le ministre de l’éducation nationale afficher à ce point son mépris face à une affaire qui entache les missions dont il a la charge, des missions qui portent pourtant sur l’éducation !
Trop c’est trop ! Le pouvoir en place dispose encore de 18 mois pour achever son travail de transformation de notre démocratie en un régime autoritaire indigne de l’histoire de la France, de sa culture, de son âme. Les dégâts sont déjà impressionnants, et il est donc urgent de mettre un terme, toutes affaires cessantes, à cette volonté destructrice. En 2022, il sera trop tard.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament souligne que le confinement est « rendu nécessaire par la saturation des services hospitaliers » dont « la situation inacceptable et dramatique est l’aboutissement des politiques d’austérité prônées depuis vingt ans ». C’est exact et s’explique aussi par un niveau d’incompétence désespérant.
Emmanuel Macron vient de lancer sèchement que l’engorgement des hôpitaux publics « n’est pas une question de moyens, mais d’organisation ». Comme il a raison ! Son gouvernement dispose en effet d’un levier efficace pour organiser le désengorgement de ces hôpitaux en mettant à contribution les moyens dont disposent les hôpitaux privés. Mais, pour des raisons impénétrables, il préfère s’en passer.
« La France est le pays des Lumières, c'est le pays de l'innovation (...) On va tordre le cou à toutes les fausses idées. Oui, la France va prendre le tournant de la 5G parce que c'est le tournant de l'innovation », vient de déclamer le Président Macron devant une centaine d'entrepreneurs et entrepreneuses de la « French Tech » : c’est inquiétant !
Une campagne électorale, c’est comme une pièce de théâtre appartenant au registre de la tragi-comédie. S’agissant de celle qui se prépare pour l’élection présidentielle de 2022, on n’en connaît ni le texte définitif, ni officiellement le nom des acteurs principaux. Ce qui m’inquiète quand même, c’est de revoir une pâle ou mauvaise reprise de la pièce précédente, faute de scénariste à la hauteur.
C’est le titre un peu corrigé de l’article de Joseph Confavreux publié par Mediapart, article un rien indulgent à l’égard d’Édouard Philippe et plus sévère envers les scientifiques, qui encourage cependant à valoriser « l’implication continue des citoyens … à même de rendre possible une démocratie vivante et créative ». Encore faudrait-il que cette implication ne laisse pas indifférent !
L’audition par la commission d’enquête parlementaire d’Agnès Buzyn laisse pantois ! Affirmer que l’action menée par le gouvernement « est sans commune mesure, en termes d’anticipation » avec ce qui a été constaté dans d’autres pays, c’est en effet traiter par le mépris les victimes du covid-19 et se moquer du personnel soignant. Édouard Philippe osera-t-il confirmer des propos aussi consternants ?