Enfin une information rassurante : le Journal du dimanche, JDD pour les intimes, nous annonce que plus de 50% des français sont satisfaits de l’action du Premier ministre, Édouard Philippe. Et c’est forcément vrai, puisque c’est un sondage de l’IFOP qui l’atteste. Alors, cessons nos pleurnicheries ridicules, arrêtons de critiquer bêtement l’action d’un gouvernement que le monde nous envie !
Ce mot, cher Dany Laferrière, relate un souvenir personnel d’Afrique, un moment de rencontres qui a éradiqué définitivement en moi le virus du racisme installé dans nos mentalités fragilisées par l’histoire, ce virus que vous décrivez dans votre beau billet. Ce mot se perdra sans doute dans les nombreux billets anonymes non recommandés, mais il m’arrive parfois de croire aux surprises du hasard.
Par paul report
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C’est par une phrase anodine d’une décision du 28 mai 2020 à peine effleurée du regard de nos actuels représentants au Parlement que le Conseil Constitutionnel vient de peindre en clair-obscur l’un des principes fondamentaux de la République : le principe qui garantit la séparation des pouvoirs, celui destiné à anéantir toute tentation d’installer un jour un régime autoritaire. C’est inquiétant !
Je tiens à remercier Mediapart d’avoir laissé un « fan de Zemmour » s’exprimer librement en commentant un billet d’Yves Faucoup intitulé « Zemmour, pas d’allocs aux immigrés. Onfray opine », billet que j’ai également commenté. C’est à Éric Zemmour peut-être plus qu’à son fan que je souhaite répondre.
La rédaction de Mediapart a recommandé hier la lecture d’un billet intitulé « Le déboulonnement des deux statues de Victor Schoelcher en Martinique est légitime », cet homme qualifié d’ « éminent raciste ». Je propose de faire entrer un témoin qui me paraît lui aussi recommandable : il s’appelle Aimé Césaire.
La décision de maintenir les élections municipales aux dates prévues initialement alors qu’un deuxième tour était à l’évidence inenvisageable et l’obstination à ne pas reprendre l’ensemble des opérations électorales une fois passée la crise du covid-19 confirment, au fond, une certaine indifférence du pouvoir central à l’égard des collectivités locales.
Permettez à un ancien juge de tribunal administratif, aujourd’hui retraité, d’apporter un éclairage intérieur de l’espace solidement balisé où il exerçait son métier … mais sans occulter pour autant quelques aspects qui, peut-être, expliquent le sentiment de suspicion et de méfiance à l’égard de cette puissante institution qu’est le Conseil d’État.
La pénurie de masques trouve une cause majeure dans la loi de finances 2020 qui a consacré le désengagement de l'État dans leur financement, malgré un avis de scientifiques invitant l’État à constituer des stocks pour combattre une pandémie. Engager de telles dépenses était devenu impossible, les crédits du budget de l'État ayant été transférés dans les comptes déficitaires de l’assurance maladie.