Un des aspects peu relevé du tintouin médiatique ayant contribué à gonfler «l’affaire Siné» est d’avoir fait apparaître, une fois de plus, les divisions et les ambiguïtés de l’antiracisme en France. Plutôt que de se laisser aller aux plaisirs polémiques des accusations réciproques, pourquoi ne pas saisir l’occasion pour interroger ces difficultés ? Dans cette perspective, le mot d’ordre provocateur «Nous sommes tous des juifs musulmans !» (inspiré du «Nous sommes tous des juifs allemands» soixante-huitard) a-t-il une pertinence ?
Un des aspects peu relevé du tintouin médiatique ayant contribué à gonfler «l’affaire Siné» est d’avoir fait apparaître, une fois de plus, les divisions et les ambiguïtés de l’antiracisme en France. Plutôt que de se laisser aller aux plaisirs polémiques des accusations réciproques, pourquoi ne pas saisir l’occasion pour interroger ces difficultés ? Une première série de textes pour alimenter ce dossier ouvert.
Je mets sur mon blog de Mediapart les deux textes parus dans Le Monde autour de l’initiative du "nouveau parti anticapitaliste" lancée par Olivier Besancenot et la LCR : 1) l’interpellation par Clémentine Autain, Luc Boltanski, Elisabeth Claverie, Frédéric Lebaron, Michel Onfray et Arnaud Viviant ; et 2) la réponse par Pierre-François Grond, Anne Leclerc et moi-même.
La subjectivité individuelle a souvent été tenue à l’écart dans la gauche et le mouvement ouvrier du XXe, au nom d’exigences collectives, en tout cas dans les composantes marquées par les visions « marxistes » (à distinguer de Marx lui-même).
J'ai donc participé au débat Le Monde/Sofres/Théâtre du Rond-Point du lundi 14 avril 2008 à Paris sur le thème : «Réformer la France, mission impossible ?» (voir billet précédent). Des amis ont aperçu dans la salle le tout nouveau directeur de la rédaction du Monde diplomatique, Serge Halimi...
J'ai participé, présenté comme "sociologue" et "membre du Conseil Scientifique d'ATTAC", au débat Le Monde/Sofres/Théâtre du Rond-Point du lundi 14 avril 2008 à Paris sur le thème : "Réformer la France, mission impossible ?", avec Jacques Attali (président de la Commission pour la libération de la croissance), Xavier Bertrand (ministre du travail, UMP) et François Hollande (premier secrétaire du PS).