TMC rediffuse pour la énième fois la série « Columbo » pendant l’été. Occasion de revenir sur l’essai de Lilian Mathieu « Columbo : la lutte des classes ce soir à la télé » et sur le roman policier de Bernard Courtebras, « La femme du lieutenant ». On croisera en cours de route « l’anti-impérialisme des imbéciles » du « Monde diplomatique ».
Quelques repères quant à une boussole personnelle adossée à un horizon d'émancipation sociale après les émeutes ayant suivi la mort de Nahel, concernant, entre autres, la question des « violences », les contradictions au sein des milieux populaires, le trajet du "macronisme" et l’extrême droitisation.
Une surenchère verbale quant à Emmanuel Macron et sa politique par des politiciens et des intellectuels de gauche soutenant le beau mouvement social contre une réforme injuste des retraites pourrait davantage servir, de manière non intentionnelle, le Rassemblement national que booster la gauche… Hypothèses à contre-courant. Retour sur la question stratégique à gauche en post-scriptum.
L’hebdomadaire « Marianne » a lancé un appel pour un référendum sur les retraites. Doit-on applaudir à cette initiative lorsqu’on est comme moi hostile au projet gouvernemental ? Pas sûr. Le dispositif de cet appel contient des tonalités confusionnistes susceptibles d’empêcher l’adhésion. Interrogations et mise en perspective.
Certaines des séries TV du XXIe siècle (de «Game of Thrones» à «Baron noir», de «The Walking Dead» au «Bureau des légendes»…) participent à renouveler la pensée critique et démocratique. C’est la thèse du livre collectif dirigé par la philosophe Sandra Laugier, «Les séries. Laboratoires d’éveil politique» (CNRS Editions, janvier 2023). Un extrait du texte consacré à la série culte «The Wire»…
Des informations pratiques pour la solidarité financière avec les secteurs les plus proches de l'émancipation sociale dans les Résistances ukrainienne et iranienne. Et un rappel sur la tradition anarchiste « makhnoviste » ukrainienne et son écho en France avec une chanson d'Etienne Roda-Gil...
Dans « Armageddon Time », le grand cinéaste américain James Gray croise rapports de classe et rapports raciaux et, au sein des racismes, antisémitisme et négrophobie. Il en tire des complications éthiques et une mélancolie politique, bien loin des usages magiques de l’intersectionnalité dans la gauche radicale française, chez Aurélie Trouvé ou Sandrine Rousseau.
Dans la gauche dite « républicaine » et la gauche radicale, certains s’enfoncent dans la légitimation du complotisme, en fragilisant un pilier intellectuel historique de la gauche, l’association entre critique sociale structurelle et émancipation, au profit d’une politique du ressentiment. Un extrait d’un récent numéro de la revue « Lignes » consacré aux « Logiques du conspirationnisme ».