Par-delà la question de l’âge du départ à la retraite, les politiques devraient réinterpréter la place que nous devons accorder à ce temps si particulier de la vieillesse. Paul Valery ne disait-il pas qu’une civilisation ne vaut que par ce qu'elle permet d'inutile, c'est-à-dire l'art ou les subjectivités sous toutes leurs latitudes résolument futiles et désintéressées ?
Arriver à ce point d’incandescence, où les coordonnées de notre monde se dissolvent dans une forme d’éblouissement mimant la catastrophe de l’histoire, tel est le pari réussi de Leslie Amine.
En réponse à une société où tout enjoint notre regard à suivre des significations le plus souvent univoques, contrôlées par de puissants algorithmes aussi envahissants que savants, la peinture de Souleimane Barry ouvre une ligne de fuite esthétique intempestive en offrant une lecture quasi « médiévale » de notre monde contemporain.
Pour son exposition estivale au Château de Sannes, Thierry Lefort mêle subtilement la lumière de Cézanne aux paysages urbains de Californie. Un fascinant arrêt sur image qui cristallise la beauté intacte d’une leçon de peinture à l’âge du numérique.
Pour sa nouvelle exposition chez Vallois, Richard Di Rosa fait danser la sculpture en nous communiquant sa joie de vivre et sa liberté. Une déesse ukrainienne côtoie Elvis, Jerry Lee Lewis, Miro et Jiminy Cricket... Qui dit mieux !
L’exposition collective « Face & Figure » réunit six artistes de culture africaine ou afro-américaine qui revisitent avec brio l’art du portrait. Une leçon aussi salutaire que jubilatoire à l’âge du selfie; jusqu’au 30 juillet 2022 à la galerie Anne de Villepoix.
Par l’indomptable originalité de sa peinture, Bouvy Enkobo donne une visagéité troublante et poétique aux minorités condamnées à l’exil, absentes de la plupart de nos musées.
Par l’indomptable originalité de sa peinture, Bouvy Enkobo donne une visagéité troublante et poétique aux minorités condamnées à l’exil, absentes de la plupart de nos musées.
Par l’indomptable originalité de sa peinture, Bouvy Enkobo donne une visagéité troublante et poétique aux minorités condamnées à l’exil, absentes de la plupart de nos musées. À découvrir à la galerie Anne de Villepoix.