En cédant immédiatement à la demande de dissolution de Bardella, Macron fait l’apprenti sorcier dans une fuite en avant aux allures de roulette de russe solitaire aussi délirante que dangereuse risquant de nous embarquer collectivement dans une cohabitation en forme d'apothéose finale du « en même temps », aux relents de collaboration.
En plaçant sous le patronage d’une pensée queer, une multitude de créations marginales au risque d’une confusion des genres, la Biennale de Venise et ses répliques métropolitaines, semblent notamment fondre la singularité esthétique de la création outsider dans le tout-va des minorités ostracisées; dépouillant par là même son caractère brut – à défaut de lui faire changer de sexe.
Suite à la démission fracassante de Sandra Hegedüs des Amis du Palais de Tokyo, dénonçant une dérive de la politique du Palais qui serait à son goût devenue ouvertement woke, anti-capitalisme et pro-palestinienne, l’institution réagit en défendant sa programmation.
Bronco, ce terme qui désigne le caractère indomptable de certains chevaux, sert de titre à la nouvelle exposition de Thomas Dreyfuss. Il renvoie parfaitement à l’image d’une pratique libre de la peinture que l’artiste revendique pour son art.
Franck Lundangi est à l’image de son talent : unique. Footballeur sans papiers, réfugié chez un ami pour échapper à la police, il est en quelques années devenu une figure incontournable de l'art actuel, dont on peut découvrir les dernières oeuvres à L’espace d’exposition de la Fondation EDF et à la galerie Anne de Villepoix.
L'impudence d'accorder le parrainage du Printemps des poètes à Sylvain Teson, ne tient pas tant à ses affinités électives avec l'extrême-droite, qu'au fait qu'il incarne par son écriture des plus ingénue, une image, pour le coup, réactionnaire du langage poétique.
La stature d’un Depardieu portraiturée en ogre insatiable et promue pour le coup « satyre et comédien » au rang de bouc émissaire ne risque-t’elle pas d’en faire la victime expiatoire d’un nouveau puritanisme aux allures de curée aussi malsaine que vaine ?
Flo Arnold et Christophe Miralles investissent les deux espaces de la Loo & Lou Gallery en déployant leurs créations faites de rencontres et de parcours nomades très éloignées d’une conception de l’œuvre enracinée à une généalogie patriote et bornée.
A la galerie Anne de Villepoix à Paris, la jeune artiste togolaise renouvelle le geste de la peinture avec une grâce et une spontanéité sans pareil. Pourtant son parcours s'enracine dans un trauma quasiment initiatique, à la mesure de celui vécu par Beuys, Tàpies, Frida Kahlo ou Sam Francis.
En explorant les puissances esthétiques du charbon, Lydie Arickx semble renouer avec le rêve des alchimistes faisant surgir la beauté du fond ténébreux et impur des plus vils matières. Ses dernières œuvres visibles à Loo & Lou Gallery sont autant d’illuminations profanes arrachées au secret de la terre.