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Notre système médiatique, en refusant l'espace nécessaire à l'expression sereine de pensées alternatives à celle du pouvoir, participe puissamment au succès grandissant des sites complotistes et à l'imprégnation des idées nationalistes et xénophobes dans les esprits les moins préparés à faire obstacles aux manipulateurs de toutes obédiences qui opèrent dans les réseaux sociaux.
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Les partis populistes sont en train de conquérir le monde, essentiellement grâce aux solutions simplistes qu'ils proposent pour résoudre des problèmes complexes.
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Pour beaucoup d'entre nous, qui considérons les croyances et autres doctrines religieuses comme des légendes, il est, pour le moins perturbant, pour ne pas dire, consternant de constater que ceux qui, qui estiment que Dieu existe, au même titre qu'un objet, qu'il a un pouvoir réel sur ses créatures et que sa parole a force de loi, soient aussi nombreux et agissants.
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Non, les conflits qui opposent les uns contre les autres, un peu partout dans le monde ne sont pas imputables plus aux uns qu'aux autres, mais à leurs croyances et, par dessus tout ça, à ceux qui ont instrumentalisé leur propension à adhérer à tel ou tel dogme afin de servir leurs seules ambitions personnelles.
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Pourquoi la plupart des peuples semblent-ils consentir à un monde inégalitaire, identitaire, destructeur de l'environnement, orchestré par des gouvernants plus ou moins autocrates et pervers narcissiques, qui nous manipulent, autant avant, qu'après les élections afin de satisfaire, tout d'abord, leur avidité de pouvoir et (donc) de richesse ?
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La montée en puissance des revendications identitaires est devenu un fléau mondialisé.
Comme la violence engendre la violence, les replis identitaires s'auto-alimentent par le conflit polémique entre des identités qui se rejettent mutuellement.
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Pourquoi avoir peur que, bientôt, l'Intelligence Artificielle, prenne le contrôle de nos esprits à grands coups de « deep fake » ?
Alors que le « soft power » médiatique et publicitaire a déjà imbibé nos imaginaires, nos consciences, nos intelligences et parachevé le lent processus de fabrique du consentement à l'ordre capitaliste et de droitisation généralisée des esprits.
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Si l'agressivité est inscrite dans nos gènes, elle dépend pour beaucoup du contexte dans lequel nous évoluons.
L'idéologie libérale, en attisant en nous un corpus de reflexes virilistes, désirs d’affirmation, de compétition, de possession, et en participant à l'exacerbation de nos peurs et frustrations, exalte notre comportement hostile et violent vis à vis des autres, de notre environnement.
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Plus on a d’argent, plus on peut exercer une influence politique. Subventionner un mouvement, une campagne électorale, un think tank, un lobbying sur les élus, tenter de les corrompre, financer des spots publicitaires, ou des créations pseudo culturelles à des fins de propagande, s’acheter des amitiés journalistiques, tout un journal, un média audiovisuel, ...
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Notre seule liberté, notre vraie liberté est une décision, une détermination, une folle conviction, un état d'esprit, une forme d'arrachement face aux nécessités, à l'adversité, une capacité à être décidément, furieusement, mai, si voluptueusement, intensément présent au monde et à soi-même.