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Casimir est un invalide russe. Il ne marche pas. Il est confiné depuis 9 ans dans une pièce à Penza en Russie. Cela ne l’empêche pas de communiquer avec le monde entier. Depuis la France, je parle avec lui tous les jours. Il décrit sur sa chaine YouTube les malheurs de sa région soumise à la toute-puissance du pouvoir local.
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Qui est Natalia Anissimova ? Travaille-t-elle pour les services secrets russes ? Ses procédés ressemblent fort au monde de son ex-mari reconnu coupable de l’assassinat du roi du commerce d’alcool à Samara, puis lui-même tué dans une prison où il purgeait sa peine ?
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Le Kremlin déverse une haine inouïe sur les opposants russes réfugiés à l’étranger. Cette phobie présage des actions plus radicales : l’assassinat. Une cible prioritaire : Héléna Vassilieva. Elle avait publié « Grouz 200 », une enquête sur la guerre secrète de Poutine en Ukraine.
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Les services secrets russes ont infiltré l’émigration politique en France, en Finlande, Espagne, en Ukraine, etc. Ils frappent ainsi les véritables opposants, leurs amis et les pays d’accueil. Dans leur ligne de mire: le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Un de leurs agents est Natalia Anissimova. Elle nous a insultés à nouveau. La Finlande doit la renvoyer en Russie.
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Daria Polyudova a déjà effectué deux ans de prison pour son action contre la guerre de Poutine en Ukraine et pour avoir demandé que les régions russes puissent se prononcer sur leur statut par référendum. Elle a été de nouveau emprisonnée pour les mêmes raisons et pour une publication totalement pacifique sur internet.
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Вербовка преподается в школах КГБ. Чтобы завербовать агентов, платить – не обязательно. Можно льстить, давать награды, предоставлять напыщенные звания, например, «Почетный консул». Убеждать, что мы с вами преследуем одинаковые цели. Да, можно и скомпрометировать. Компромат работает, пока он не оглашен.
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Dans le jargon de Lubyanka, on appelle cela : « Verbovka ». On l’enseigne dans les écoles du KGB. Il n'est pas toujours nécessaire de payer pour recruter des agents. On peut aussi les flatter, les nantir de titres ronflants comme celui de « Consul honoraire », leur faire croire que l’on poursuit des buts identiques : indépendance aux indépendantistes, etc. On peut aussi les compromettre.
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La construction de l’église des Forces armées de Russie est en voie d’achèvement dans le parc Patriote près de Moscou. Sur les murs apparaissent les visages de Poutine et d’autres Tchékistes comme Nicolas Patroushev, du ministre de la Défense Serguey Choïgou, et du dictateur Staline qui a détruit les églises, fusillé le clergé et assassiné des millions d’autres personnes.
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Touchées par la crise du coronavirus, les entreprises russes congédient les travailleurs d’origine asiatique en premier lieu, et conservent les « Slaves ». Des millions de "gastarbayter" privés de tous droits et revenus pourraient sortir dans les rues des grandes villes russes. Pendant ce temps, les oligarques cherchent à préserver leur fortune.
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En Russie, ils sont nombreux à affirmer que des émeutes surgiront avant l’été. Le pouvoir central perd le contrôle d’un pays ébranlé par la convergence de crises simultanées : sanitaire, sociale, démographique, politique, militaire et économique avec un pétrole inférieur à 40 $ le baril. Les analystes prédisent non seulement la fin du régime, mais aussi de la Fédération de Russie.