L’idée de tirer au sort des citoyens ordinaires pour arbitrer des questions politiques est de plus en plus débattue en France. Pourtant, cette idée suscite encore parfois une certaine méfiance. A tort.
Au lendemain du référendum grec du 5 juillet, l’économiste Thomas Piketty affirmait au quotidien Die Zeit que les Allemands avaient la mémoire courte : leur pays qui se montrait si intraitable à l’égard de la dette grecque avait lui-même bénéficié de l’effacement de 60% de sa dette extérieure en 1953. Alors qu’un accord a été obtenu ce weekend dont beaucoup considèrent qu’il annihile de facto la souveraineté de la Grèce, un autre parallèle historique peut donner matière à réflexion.
L'Union européenne vient de lancer une nouvelle opération militaire : EUNAVFOR Med, une opération navale visant à lutter contre le trafic de migrants au large des côtes libyennes. Semblent vouloir y participer pour l’instant l’Italie, le Royaume-Uni, la France, l’Espagne, la Grèce, la Belgique, le Luxembourg, la Slovénie et la Finlande.
Le Premier ministre Alexis Tsipras s’est livré jeudi 18 juin à un plaidoyer en faveur du maintien des dépenses sociales grecques dans le quotidien berlinois Der Tagesspiegel. Il a notamment insisté sur le fait que la crise avait renversé le sens de la solidarité intergénérationnelle : alors qu’habituellement ce sont les jeunes actifs qui payent les pensions de leurs aînés, aujourd’hui en Grèce ce sont les pensions des retraités qui sont devenues l’ultime soutien de familles entières.
Le conservateur Andrzej Duda a été élu hier à la présidence de la Pologne face au candidat sortant, le libéral Bronislaw Komorowski. L’analyse des résultats par provinces fait apercevoir une division très nette entre l’Est et l’Ouest du pays.
En 1859, Charles Dickens publiait A Tale of Two Cities, dépeignant, vu de Londres et de Paris, le tableau d’un monde en plein bouleversement, au temps de la Révolution française. Notre histoire pourrait s’appeler A Tale of Two Unions et elle est certainement révélatrice des bouleversements que nous vivons actuellement.
La journée de l’Europe célèbre la déclaration Schuman du 9 mai 1950 comme l’acte fondateur de la construction européenne. Cependant, cet épisode est loin de constituer le premier projet français en la matière. Le premier remonte en effet au duc de Sully, ministre du roi Henri IV.
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