Les actualités documentent sans pause estivale le creusement des inégalités. Deux exemples mis en avant par Le Monde et France Info illustrent la régression séculaire de nos sociétés humaines et la zone de danger systémique dans laquelle elles sont entrées. Ainsi que la place singulière de la France dans ce processus.
Les réactions recueillies par Mediapart auprès de spécialistes des relations franco-africaines à l’occasion du coup d’Etat au Niger soulignent une nouvelle fois les divergences relatives à l’utilisation du concept de « Françafrique ».
L’histoire coloniale rattrape les démocraties modernes, comme le montre la série de Marie Billon sur le Royaume-Uni, pour Mediapart. A l’aune des événements récents, il n’est peut-être pas inutile de rappeler également les origines coloniales du palais de l’Elysée.
Le rapport annuel de la médiatrice de l’Education Nationale qui vient de paraître fait état d’une dégradation du climat scolaire, notamment en relation avec le nouveau bac, qui confirme que le conflit d’intérêts est une marque du macronisme.
HANOHNI sort un nouveau jalon discographique de son parcours humain et artistique transidentitaire. Et nous offre un témoignage réconfortant sur l’irréductible singularité de chaque être.
Dans quelle mesure la conscience de vivre dans l’ère anthropocène change-t-elle notre regard sur l’humain et le monde ? Deux ouvrages de philosophie et de sciences politiques parus récemment explorent cette problématique.
Parfois, une chanson permet de saisir une inflexion de la société dans ses soubassements les plus profonds. « Les dormantes » de Zaho de Sagazan est un petit chef d’œuvre qui donne une forme brève et aboutie à la déconstruction du couple traditionnel et de son potentiel toxique à l’ère Me Too.
Gilets jaunes, mouvements sociaux, soulèvements de la terre, révoltes urbaines... Depuis 2017, les crises s’enchaînent sans que l’on entraperçoive une autre issue qu’une fuite en avant du pouvoir dans l’autoritarisme.
La destruction du barrage de Kakhovka et le putsch avorté de Prigojine ont frappé les esprits. Difficile pourtant de déterminer s’il s’agit de « tournants » ou de péripéties.
Récemment primé par le jury Inter, Mathieu Belezi livre une évocation saisissante de la conquête de l’Algérie dans son roman « Attaquer la terre et le Soleil ». Il donne à comprendre que dans l’histoire coloniale, le point d’origine est souvent, aussi, le point de bascule.