Les dernières déclarations de Monseigneur Kutwa sur la situation politique en Côte d’Ivoire ne laissent que très peu d’acteurs et d’observateurs indifférents. Incompréhension, colère, soutien gêné et adhésion mesurée sont entre autres sentiments dominants.
La désignation du président Ouattara, il y a quelques jours, comme candidat de son parti pour la prochaine présidentielle, continue de susciter des polémiques dans le pays, et même à l’étranger
Depuis le décès du candidat de son parti le 8 Juillet dernier, les cadres de la formation du président Ouattara lui demandent avec insistance, de se présenter à la prochaine présidentielle, à la grande frustration – plus ou moins dissimulée- de ceux des dignitaires du parti qui nourrissent l’ambition légitime de prendre la relève.
Après les manifestations de l’opposition du 10 Juillet dernier, plusieurs leaders de l’opposition ont évoqué l’utilisation des forces antiterroristes dans la répression des manifestants.
Le maintien du président IBK jusqu’à la fin de son mandat faisant désormais l’unanimité, il reste la formation du gouvernement, la question de l’Assemblée Nationale et surtout de la Cour Constitutionnelle sur laquelle pèse de fortes accusations de tripatouillage électoral.
Au moment où certaines organisations s’activent au Mali pour renverser le régime, il nous semble opportun d’analyse, sans concession, la situation de ce pays
La question identitaire a longtemps couvé sous le président Félix Houphouët Boigny pour finalement crisper complètement le débat politique pendant la lutte de succession, à sa disparition, entre henry konan bédié, originaire du Sud du pays, et le nordiste Alassane Ouattara
La décision de la CPI d’hier a été accueillie avec joie dans le camp des pro-gbagbo alors que c’est l’émoi chez les victimes des dix années de règne des deux criminels de guerre ivoiriens.