La nomination de Téné Birahima Ouattara au poste hautement stratégique de ministre d’État, ministre de la défense, a suscité quelques grincements de dents.
Brillant avocat spécialisé dans le droit des affaires, Me Adama KAMARA a mené pour l’État ivoirien des missions couronnées de succès, en Côte d’Ivoire comme devant des juridictions et des arbitrages à l’international. Il a également servi de conseil pour des grandes multinationales, à l’instar du géant mondial du négoce, Trafigura.
A la faveur de l’appel de l’opposition à un boycottage violent de la présidentielle d’Octobre dernier, les militants du parti présidentiel se sont mobilisés comme jamais.
Par moment le président Ouattara nous fait pitié. Chacun revendique ce qu'il a "fait pour qu'il arrive au pouvoir". J'entends des Ivoiriens du nord qui se plaignent de n'avoir rien reçu malgré tout ce qu'ils auraient fait "pour qu'Alassane Ouattara arrive au pouvoir".
La scène politique ivoirienne a les apparences d’un véritable laboratoire pour chercheur en sciences politiques. Intrigues ; coups bas ; calculs de toute sorte ; recomposition ; alliances de contre-nature, etc. De sa tombe, machiavel pâlit d’admiration et pourrait même nourrir quelques sentiments de jalousie.
Dans toutes les professions, les fautes graves exposent à des sanctions conséquentes pouvant aller jusqu'à la radiation de son auteur. Mais pas en journalisme où on se comporte comme s'il s'agissait d'intouchables, au nom, prétendûment, de la protection de la liberté d'expression.
Le Conseil du Café-Cacao (CCC) de Côte d’Ivoire et le Cocoa Board du Ghana, les organes publics qui gèrent les filières cacao de ces deux pays, ont réussi l’exploit de faire reculer Mars et Hershey, deux géants chocolatiers américains parmi les six multinationales qui, à elles-seules, achètent plus de 40% de la production mondiale de fève.
Le criminel de guerre gbagbo, qui s’était imposé un silence depuis sa mise en liberté conditionnée à la CPI, a accordé une interview à TV5 à la veille de la présidentielle, question de se positionner au cas où l’opposition arrivait à renverser le pouvoir, soit par une insurrection populaire, ou alors par un coup d’état.
La question des 3e mandat provoque de vifs débats en ce moment en Afrique. Et pourtant, une analyse pointue prouve que notre problème ce n’est point la limitation de mandat, mais bien plutôt la gouvernance de nos dirigeants, et la transparence des élections.