Seloua Luste Boulbina

Philosophe

Paris - France

Sa biographie
Seloua Luste Boulbina est philosophe, ancienne directrice de programme au Collège International de philosophie à Paris (2010-2016), actuellement chercheuse (HDR) à l’Université Diderot Paris 7. Théoricienne de la décolonisation, elle s’intéresse aux questions coloniales et postcoloniales, dans leurs1 dimensions politiques, intellectuelles et artistiques. Elle a publié Les Miroirs vagabonds ou la décolonisation des savoirs (arts, littérature, philosophie) (Les Presses du réel, 2018), L’Afrique et ses fantômes, Écrire l’après (Présence Africaine, 2015), Les Arabes peuvent-ils parler ? (Blackjack 2011, Payot Poche 2014), Le Singe de Kafka et autres propos sur la colonie (Sens Public, 2008) et Grands Travaux à Paris (La Dispute, 2007). Elle a dirigé de nombreux ouvrages dont Dix penseurs africains par eux-mêmes (Chihab, 2016), Décoloniser les savoirs (La Découverte, 2012), Monde arabe : rêves, révoltes, révolutions (Lignes, 2011) ; Un monde en noir et blanc (Sens Public, 2009) ou Réflexions sur la postcolonie (PUF, 2007).
Son blog
44 abonnés Le blog de Seloua Luste Boulbina
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  • Les miliciens de la pensée et la causalité diabolique

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    Dans un Manifeste des 100, des universitaires s’insurgent contre les « idéologies indigénistes, racialistes et décoloniales » et « l’islamo-gauchisme » (Le Monde du 31/10/2020). La causalité s’y affirme dans son caractère le plus manichéen, Il s’agit, en effet, d’étiqueter et de localiser le mal par l’identification des « méchants ». Le mal, ce sont les « autres » : les boucs-émissaires.
  • CONTREPOINT

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    Le Point publie, le 28 novembre dernier, une tribune sous le titre « Le « décolonialisme », une stratégie hégémonique : l'appel de 80 intellectuels ». Ceux-ci en appellent à toutes les autorités et tous les pouvoirs institutionnels pour barrer la route à ceux et celles qu’ils considèrent comme des ennemis de la République.
  • N’enfonçons pas nos yeux dans la bouche de l’autre

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    Publié par La Découverte, Sexe, Race & Colonies a bénéficié d’armes de promotion massive. Les arguments de vente contenus dans son introduction (nombre d’auteurs, nombre d’images, échelle mondiale) servent en fait à couvrir l’obscénité d’un zoo humain d’un nouveau genre, imprimé sur papier glacé. Car l’obscène s’exhibe et n’existe que lorsqu’il y a, comme ici, volonté – commerciale - de montrer.
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