Le blog de Silk Road

C'est le récit d'une jeune femme ouïghoure dont les parents ont été amenés au camps de concentration chinois. Elle y décrit le travail de sa mère, fonctionnaire appréciée de l'Etat, pourtant n'est pas épargnée de camps, malgré sa fille, non seulement éduquée en chinois et aussi a épousé un Chinois.

Dans un climat où on parle de plus d'un million d'Ouïghours et d'autres turcophones détenus arbitrairement dans les camps, une étudiante Han a publié anonymement son compte rendu de l'intense «atmosphère de contrôle» dont elle a été témoin lors d'une tournée dans la région pendant la dernière fête nationale.

La répression de longue date de la culture ouïghoure a atteint de nouveaux records époustouflants. Qu'est-il arrivé à "Plus jamais ça" ?

Alors que l'Onu parle d'un million d'Ouïghours enfermés dans des camps de concentration par la Chine qui essaie de justifier cela au nom de lutte anti-extrémisme, et les sinologues parlent de l'ethnocide à l'encontre de la nation ouïghoure, China File donne un tableau des entreprises américaines qui continuent de faire de business dans la région.

Le «patriotisme» ouïghour exige maintenant le désaveu actif du mode de vie ouïghour. Des euphémismes vagues comme «patriotisme», «harmonie», «stabilité», «formation professionnelle» et «élimination de la pauvreté» mettent en lumière l'effacement d'un système de connaissances autochtone et des éléments de base qui font de la vie ouïghoure tels que langue, religion et culture.

L’universitaire purge une peine d'emprisonnement à perpétuité depuis 2014 pour des accusations liées au séparatisme. Il s’agit du dernier effort des législateurs américains pour attirer l’attention sur l’internement massif de Ouïgours et d’autres violations présumées des droits de l’homme en Chine.

Le fils de deux ans d'un couple ouïghour détenu dans un "camp de rééducation", s'est noyé après être tombé dans un fossé d'irrigation à la préfecture de Khotan. L’enfant a été confié à ses grands-parents qui ont essayé de l’emmener au camp où sont détenus ses parents pour leur rendre visite. Vingt tentatives en deux mois, sans jamais y parvenir du fait des refus systématique de la police du camp.

Lettre ouverte d'un intellectuel ouïghour au président turc Erdogan et son gouvernement qui reste silencieux sur les camps de concentration pour les populations turciques au Turkestan oriental qui durent depuis deux ans.

Récit d'un jeune chercheur d'origine palestinienne se souvenant de son meilleur ami Nurali, un brillant étudiant ouïghour. N'ayant plus de contact depuis des années, l'auteur retrouve le nom de Nurali, devenu professeur à son retour à l'Université normale du Xinjiang après son doctorat en Allemagne, dans la liste des intellectuels ouïghours arrêtés par les autorités chinoises.

Le récit d’une jeune chercheuse américaine, spécialiste de la musique ouïghoure, de son dernier séjour en pays ouïghour en été 2018. Elle décrit les terribles conditions, le climat politique et l’impossibilité de faire un terrain de recherche.