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Pourquoi les messages destinés à persuader de porter un masque et de rester à distance mettent-ils en scène une grand-mère qui semble incapable de se préserver elle-même des personnes susceptibles de la contaminer ? s'interroge Kelly Cogswell, une journaliste américaine vivant à Paris. Pourquoi pas un homme ? Les Français ne seraient-ils toujours pas sortis du déni de leur vulnérabilité ?
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Jouée à guichets fermés, Hors la loi donne la parole à Marie-Claire Chevalier, jugée en 1972 pour avoir bravé l’interdiction d’avorter. À 60 ans, elle se souvient du viol et de son hébètement, de la sonde et de l’hémorragie qui faillit lui coûter la vie, du procès de Bobigny, qui la rendit célèbre du jour au lendemain, et de sa tendance, ensuite, à rater tout ce qu’elle entreprenait.
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Premier volet d'un article sur Hors la loi, à l'affiche du Vieux-Colombier, à Paris, jusqu'au 25 octobre. Pauline Bureau rend un bel hommage au courage de Marie-Claire et de Michèle Chevalier, qui, défendues par Gisèle Halimi lors du procès de Bobigny, en 1972, ont osé revendiquer le droit d'avorter et se sont ainsi haussées au rang d'actrices de l'émancipation des femmes.
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L'avocate iranienne Nasrin Sotoudeh, défenseuse des droits des femmes, hospitalisée en septembre, a été remise en prison au péril de sa vie. Son mari, Reza Khandan, alerte l'opinion internationale dans une lettre republiée ici et accompagnée d'une pétition : Nasrin Sotoudeh doit être libérée avant qu'il ne soit trop tard !
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Pauline Bureau donne la parole aux protagonistes du procès de Bobigny, en particulier à Marie-Claire Chevalier, adolescente violée qui décide d'avorter, est inculpée et accepte que sa géniale avocate, Gisèle Halimi, fasse servir son cas à la cause féministe. Une pièce engagée écrite et jouée avec brio. À l'affiche jusqu'au 25 octobre.
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Le collectif « Chair collaboratrice » appelle à des sanctions contre les auteurs de violences sexuelles dans le monde politique et déplore le mauvais exemple que donne le sommet de l’État en nommant à des ministères régaliens Gérald Darmanin, visé par une plainte pour viol, et Éric Dupond-Moretti, qui préfère les femmes aimant être sifflées à celles qui tweetent #MeToo.
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Connue pour ses performances féministes qui dénoncent l’ordre masculin des regards et l’androcentrisme de l’histoire de l’art, habituée des gardes à vue et des procès, l’artiste Deborah de Robertis vient de créer le collectif N.T.P. (Nique Ton Père). Avec lui, elle lance aujourd’hui un appel à mettre un terme au monde des affairés arrogants et individualistes.
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Le confinement a-t-il mis en suspens l'occupation de l'espace public par les hommes ? Et les femmes qui juste avant le grand renfermement prenaient la rue pour dénoncer haut et fort les violeurs et les féminicides, on ne les entend plus, que sont-elles devenues ? Et les collages féministes ? déchirés !
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Sociologue de la prison, Natacha Chetcuti se demande ce qui, dans notre vécu du confinement, s'apparente à l'expérience que les détenues font au début de leur détention. Quant à nous, n'avons-nous pas déjà consenti au renforcement de notre surveillance ?
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Féministes en tous genres n'a pas dit son dernier mot ! Le club de Mediapart est le meilleur des lieux possibles pour remettre en ligne les entretiens avec des spécialistes des questions de genre publiés sur ce blog entre 2011 et 2019. Et pour leur donner une suite...