Incertitudes à tous les étages, FN en embuscade : la campagne des législatives sur la 3e circonscription du Gard s’annonce passionnante, sur un territoire fait de contrastes et de disparités.
C’est événement politique de la semaine dans le Gard rhodanien : ça y est, on a son nom, on sait qui c’est, le voici le voilà, le candidat du mouvement du nouveau président Emmanuel Macron.
C’est tout sauf une surprise : la FN arrive largement en tête dans le Gard à l’issue du premier tour de la présidentielle, et encore plus dans la troisième circonscription.
A deux mois et demi du scrutin, on ne connaît toujours pas l’identité du candidat (ou de la candidate) d’En Marche sur cette troisième circonscription du Gard.
On ne connaît pas encore officiellement son (ou sa) candidat(e), mais une chose est sûre : le FN comptera pour les législatives sur cette troisième circonscription.
Le renoncement du député sortant devrait lui profiter, et pourtant la droite se donne toutes les chances de perdre cette troisième circonscription du Gard. En cause : les divisions entre Les Républicains et l’UDI, symbole d’une fracture qui est au moins autant géographique que partisane.
La troisième circonscription du Gard, c’est un concentré de cette « France périphérique ». Un territoire essentiellement rural, deux villes moyennes et trois piliers économiques : l’industrie déclinante, le tourisme balbutiant et la viticulture reconnue.