William est un alter-mondialiste convaincu mais travaillant pour Gap, il rencontre à l’occasion d’une rétrospective des films de Jean-Luc Godard , Anna, une actrice qui ne joue et ne lit que du Shakespeare.
Pas facile d’être touriste. On a beau être « intelligent » on en aime pas moins les beaux paysages et le folklore local surtout quand ils correspondent à notre imaginaire . le touriste n’aime pas être déçu. Elios, jeune homme installé dans la Beauce. Il est allé au Mexique.
C'est quoi être folle ? À quel moment franchit- on la limite qui fait que l'on se réveille à Sainte Anne? Dans une actualité où de nouvelles lois davantage sécuritaires que sécurisantes se profilent en rapport avec la psychiatrie « L’homme Jasmin » arrive à point nommé.
Ils sont sur le plateau comme chez eux. Mickaël et Elliot jouent à la play station et parlent dans une langue où il est question de « pokemon argent, Command conquer, que quand tu y as joué, c’est comme le vélo, t’oublies pas »,
Ils nous accueillent dans la petite salle du théâtre de Bastille adossés sur le mur de fond de scène, lunettes noires, déhanchement sexy ils fredonnent une chanson dont on entend le mot « punk » revenir régulièrement.
Il est de ces films qui sont des aventures humaines qui emballent nos cœurs de spectateurs, « Correspondances », le film de Laurence Petit Jouvet en fait partie.
Faut pas lui en vouloir il est tourdi « dit la mère de son gosse trop grand, trop fort, qui perd tout et qui a « du retard d’école ». Lui du haut de son mètre quatre vingt dix, quatre vingt kilos se demande s’il n’est pas un peu idiot.
Son corps est une arabesque. Moulé dans un pantalon noir, il prend la pose d’un torero prêt à poser les banderilles, il s’avance la cambrure parfaite, fait une volte face, les mains deviennent éventails, en trois secondes Israël Galvan impose une présence qui va droit au ventre.
« Alors on verrait un homme de quarante ans, moi, perdant toutes ses certitude, toutes ses relations et tous ses contacts, arrivé à un état d'épuisement et d’agitation permanente , dans un corps qui n’a plus droit qu’à de rares excès et seulement si on le bourre de piqûres vitamines et de programme de bien être, dont le père est dans le coma accroché à des tuyaux »