L’élection présidentielle en France comporte maintenant quatre tours : Deux tours de Primaires et les deux tours de l’élection présidentielle proprement dite. Et pourtant, le risque d'élire l'équivalent d'un ou d'une Donald Trump à la française n'a jamais été aussi grand. Il est temps d’envisager un autre format pour cette élection censée élire "le meilleur d'entre nous".
Ce que le jour doit à la nuit, Sarkozy le doit à Fabius. En clair, 3,3 millions d’euros par an. C’est exactement le montant du RSA de ce pauvre ex-futur président de la république.
Comment peut-on appeler « jungle » un camp de concentration ? Pourquoi ce terme est repris en boucle et sans vergogne par tous les médias ? Le premier terme parle de l’Autre, l’Etranger, et le renvoie à sa condition animale ; le second terme parle de nous et nous renvoie à notre statut de Kapo. On comprend dès lors pourquoi le premier terme est préféré au second.
Peu importe de savoir qui a commencé. Peu importe de savoir qui est le plus violent. La violence est dans la rue.
La violence est dans la rue parce que l’opposition est dans la rue.
Et l’opposition est dans la rue parce qu’elle n’est plus au Parlement.
56 frondeurs ont prétendu faire voter une motion de censure de gauche. In fine, seuls 15 d’entre eux voteront cette motion. Pas un seul député socialiste ne votera la motion de censure. Dès lors la question se pose : Qui représente les 23 millions d’employés et ouvriers français ?
Elise Lucet a lancé une pétition contre une directive européenne. Le Parlement européen aurait voté une directive qui interdit à un journaliste de divulguer des informations sur des entreprises. Il s’agirait donc bien de l’assassinat en direct de Bruxelles du journalisme d’investigation économique. Pourtant seule, une journaliste se révolte. Pourquoi Elise Lucet est-elle la seule à se révolter ?
Les sondages sont unanimes. François Hollande ne sera pas sélectionné pour représenter la France à l’Euro. Là non plus, le communiqué ne précise pas le motif réel ni sérieux de cette déchéance de sélection. Alors chacun d’imaginer ses propres raisons, en fonction de sa haine du président. Evidemment, l’extrême-droite se défoule : Si la France va mal, c’est la faute à Hollande et à lui seul.