Par Yves Besançon
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Boulette ou pas de Jean-Marc Ayrault, dans son entretien avec les lecteurs du Parisien, publié mardi dernier, à l’occasion de sa réponse ambiguë à une question sur un retour éventuel des 39 heures, une chose est sûre, la droite, comme à l’accoutumée, a immédiatement aboyé sur le sujet, avec son extraordinaire mauvaise foi, puisque, tout en réclamant la fin des 35 heures, elle a été subitement frappée d’amnésie, en oubliant qu’elle avait été au pouvoir durant les dix dernières années.
Par Yves Besançon
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Face à un certain nombre de dispositions prises par le gouvernement Ayrault depuis cet été et mettant à contribution les hauts revenus, l’ancienne majorité dénonce ce qu’elle qualifie de « matraquage fiscal »… aux effets dévastateurs sur l’économie française ! Et, pour seule argumentation, elle nous ressort l’une de ses vieilles maximes libérales selon laquelle « Trop d’impôts tue l’impôt ».
Par Yves Besançon
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On a l’habitude, en France, qu’un pouvoir de droite soit systématiquement inféodé aux intérêts des grands argentiers de la finance qu’il est censé servir, tout en se faisant porter "démocratiquement" par les victimes de ces mêmes argentiers, à savoir l‘immensité majorité du peuple, et ce, au moyen d‘une manipulation subtile et sordide orchestrée par des médias contrôlés, de près comme de loin, par ce même pouvoir.
Par Yves Besançon
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Le fait inégalitaire est une signature sociologique des sociétés humaines qui apparaît comme relativement "jeune" à l’échelle de l’histoire, si l’on en juge par les travaux anthropologiques des plus récents. En effet, les inégalités économiques et sociales commencent à se développer significativement à partir des débuts de l’ère du Néolithique (- 5000 ans av. J-C), dès l’instant que les sociétés se structurent autour d’une activité agricole sédentaire, et de son corollaire, l’appropriation privée des terres (1).
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé, hier jeudi, sa décision de baisser son principal taux d’intérêt directeur de 0,25 point, qui passe ainsi de 1 % à 0,75 %, niveau le plus bas jamais atteint depuis la naissance de l‘euro en 1999. En réduisant le coût de refinancement des banques sur le marché monétaire, la BCE table alors sur une baisse des taux d’intérêt débiteurs, favorable à une reprise de la demande de crédits, en particulier immobiliers, et de l’activité économique.
Par Yves Besançon
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Après une élection du nouveau président de la République, François Hollande, avec une participation électorale satisfaisante ou plutôt "normale", l’abstention a atteint dimanche dernier, au premier tour des élections législatives, son plus haut niveau historique, avec un taux vertigineux de 42,8 %.
Par Yves Besançon
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Prêter des liquidités en abondance à des banques commerciales sur le marché monétaire, à de faibles taux d‘intérêt, voilà qui relève du plus grand classicisme de la part d’une banque centrale qui souhaite, en refinancant les banques à moindre coût, dynamiser leur offre de crédit à destination de l’économie réelle.
Le score du vote frontiste au premier tour des élections présidentielles de 2012 a doublement surpris les politiques et commentateurs, d’une part, au regard de sa progression importante par rapport à 2007, d’autre part, eu égard à son niveau auquel il était attendu par la plupart des instituts de sondages.
Après le quinquennat de Nicolas Sarkozy du déni des principes fondateurs de la République, et de la promotion des privilèges et de l’injustice sociale, la force des symboles affichés à travers les premiers pas de la nouvelle présidence "hollandaise" résonne avec une vibration républicaine et progressiste, heureuse et prometteuse.
Tous les républicains de France et de Navarre, mais très probablement aussi au-delà de nos frontières, surtout en Europe, ont pu enfin, dimanche 6 mai au soir, pousser le grand soupir de libération qu’ils attendaient depuis au moins cinq ans, voire dix ans, s’ils ont aussi triste et douloureuse mémoire de l’action de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur (2002-2004) et au ministère des Finances (2004-2007).