Les dernières statistiques pour le mois de septembre 2011, publiées mardi 8 novembre par la Direction générale des douanes, font état d’une nouvelle détérioration du solde de la balance commerciale avec un déficit de 6,3 milliards d’euros, après 4,3 milliards d’euros en août 2011(cf. graphique n°1). Regards conjoncturel et structurel sur l’évolution du solde commercial de l‘économie française.
Par Yves Besançon
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Au lendemain de la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008, face au spectre de la répétition de la crise des années 30, les gouvernements européens avaient été fort bien inspirés de suivre les autorités américaines dans la mise en œuvre de plans de relance keynésiens. En effet, bien que d’ampleur limitée en Europe, la stimulation budgétaire a ainsi pu limiter l’intensité de la récession en 2009 et surtout ouvrir le chemin d’un timide rebond économique.
Par Yves Besançon
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D’après une étude publiée mardi 20 septembre à Londres par l'Office national des statistiques (Ons) sur la productivité comparée du travail des pays du G7 en 2010 (1), le travailleur français confirme sa remarquable bonne position sur les marches du podium de l’efficacité au travail.
Dans le contexte actuel de la crise des dettes souveraines européennes et américaine, alors que certains n’écartent toujours pas l’opportunité de l’éclatement de la zone euro ou la sortie de certains de ses membres, l’impérieuse nécessité de sauver l’euro apparaît plus que jamais évidente.
Sous l’impulsion de la Grande récession mondiale de 2008-2009 où les pays riches ont connu une baisse historique de leur production industrielle et de leur PIB en volume par habitant, jamais égalée depuis la Grande dépression de 1929 (1), l’économie française a perdu plus de 350.000 emplois sur la période 2008-2009 et a recommencé à en créer frileusement en 2010 (+ 180.000).
Vous avez certainement pu remarquer que notre président de la République est déjà en campagne présidentielle depuis plusieurs mois. Il a commencé par agiter le chiffon sécuritaire, et maintenant, du «haut» de ses «bouffonneries» démagogiques, il nous la rejoue sur le thème du pouvoir d’achat, avec toujours la même fumisterie populiste et la même indécence, cette fois avec la prime sur les dividendes pour une partie des salariés du secteur privé.