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Les énergies renouvelables ne le sont pas tant que ça. Elles sont gourmandes en matériaux non renouvelables et ne font que s’additionner aux sources fossiles dans une course éperdue pour rattraper une consommation énergétique effrénée. Le capitalisme énergétique additionne plus qu’il ne transitionne, on disperse plus qu’on ne gère. La dissipation d’énergie sera notre fardeau jusqu’à épuisement.
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Le président veut réarmer les utérus pour relancer la natalité au service du capitalisme (pardon, de la Nation) tout en mettant en pause les plans Écophyto de diminution des pesticides. Or, ces derniers sont une des principales causes de la diminution de fertilité à la fois des terres et des couples. Cherchez l’erreur.
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Le paysan fut un symbole d’indépendance dans l’exercice de sa profession mais aussi un exemple de solidarité dans les moments cruciaux de la vie agricole. L’exploitant agricole a jeté ces idéaux aux orties et a donné les clés du tracteur à la FNSEA et à son monde d’exploiteurs, devenant l’exécutant des basses œuvres de l’agro-industrie. Le paysan et la société y ont beaucoup perdu.
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Le général Macron, chef des Armées, a lancé un ordre de « réarmement » de la Nation et sa mise en ordre de bataille pour faire triompher l’ordre libéral inégalitaire. Dans un contexte de Grande guerre climatique, écologique et d’appauvrissement, il ne nous reste plus qu’à être les mutins de 2024, les refuzniks de son service obligatoire du capitalisme et à désarmer sa politique mortifère.
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Des centaines de fascistes exécutant le salut nazi dans le centre de Rome, des menaces terroristes de l’ultra droite de plus en plus présentes, l’irruption de l’extrême droite politique et de l’autoritarisme dans toutes les strates des pouvoirs, l’ombre brune du fascisme s’infiltre dans toutes les plaies sociales laissées béantes par les partis historiques. C’est la voie ouverte au « césarisme ».
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Depuis que j’ai appris que mon aïeul Homo sapiens avait folâtré avec Néandertal, qu’ils avaient coïté pour donner naissance à des petits bâtards, que je possédais donc des gènes archaïques néandertaliens, je ne cherche plus mes origines, elles sont mêlées. Je suis un bâtard comme un autre et j’ai été, durant ma vie nomade, l’immigré d’autres peuples : ils ne m’ont pourtant jamais laissé me noyer.
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La table de réveillon coûtera 25 % plus cher qu’en 2021. Ce sera pâté de foie et pétillant. Mais l’industrie agro-alimentaire nous laissera aussi des factures escamotées : pollutions, exploitation humaine, ravages sur la santé, spéculation, effondrement de la biodiversité, bombe climatique, stérilisation des terres, accaparement de l’eau, paysages massacrés… tous les convives paieront la note.
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C’est le spectacle de fin d’année, un débat sur l’immigration opposant les marioles des droites, avec le RN en arbitre. Les pitres des gauches, eux, sont aux abonnés absents, à moins qu’ils ne soient absorbés par leur commande au Père-Noël, un mandat lors d’un prochain scrutin. On peut toujours rêver. Le flambeau de l’humanisme ne fait pas gagner de voix, il n’y a que des coups à prendre.
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Contrairement au mantra libéral, le capitalisme est un monde de dealers qui fabrique des citoyens dépendants et donc des individus soumis. La COP 28, sur un des principaux points de deal de la planète, accouche d’une promesse de cure de désintox aussi solide que l’accord de Paris. L’overdose n’est pas loin dans une société qui cultive addictions et segmentations et non libertés et coopérations.
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Allez chez votre buraliste préféré, vous serez sûrs de trouver de quoi foutre en l’air votre vie ou des substituts. Cartouches de cigarettes, cartouches qui plombent, tickets à gratter et l’addiction patron ! Pour peu que ce soit un bar-tabac, un p’tit coup derrière les oreilles avant de reprendre la route. Faute d’avenir désirable, Macron offre des en-cas tel l’empereur achetant la paix sociale.