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Des attaques persistantes contre la communauté des journalistes, une culture de l’homme providentiel face au « système » et, désormais, la mise en doute de la sincérité des élections à venir, Jean-Luc Mélenchon met en branle les mêmes arguments péremptoires que d’autres leaders à tendance autoritaire, Trump en tête. Un aveu de faiblesse et un sabordage du radeau de la gauche.
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Les plastiques infestent désormais l’ensemble de la planète jusque dans l’intimité de nos corps, dont aucun n’est indemne de ces nanoparticules quasi immortelles. Les chercheurs découvrent à peine leurs ravages sur notre santé, ce qui ne freine nullement les lobbies du pétrole, de la chimie et du plastique, quatre fois plus nombreux à Ottawa pour torpiller les négociations sur leur diminution.
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Emportés par nos addictions aux technologies et à la consommation, véritable toxicomanie sociétale, nous nous privons des bonheurs intenses d’une vie simple, qui n’est pas une vie de pauvreté. La simplicité permet de retrouver l’ivresse d’une liberté, perdue dans le piège lumineux des spots publicitaires. La simplicité, c’est s’enrichir de bonheurs élémentaires, comme de cultiver son jardin.
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On connaît le scandale d’un Occident qui évacue ses déchets vers des pays qu’il transforme en décharges. Il y ajoute désormais les migrants qui ne se sont pas noyés en route, quand il ne les renvoie pas à la baille comme il purge ses égouts. Le 1er ministre britannique a obtenu sa licence d’export de migrants, expédiés au Rwanda comme des ballots de fringues usagées. L’infamie est sans frontières.
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Macron entend faire parler la poudre en promouvant une économie de guerre qui, selon lui, « produit de la richesse ». Si Jaurès jugeait que « le capitalisme porte en lui la guerre », c’est parce que les enjeux de pouvoirs et de profits qu’il génère ne peuvent se régler que par le conflit. Dès lors, les canons tonnent, les capitalistes sablent le champagne, les peuples trinquent.
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Lorsqu’on chauffe un corps, ses particules s’agitent dans un désordre croissant. Les turbulences du monde semblent suivre la progression du réchauffement climatique. Guerres, terrorisme, criminalité, migrations, rébellions, illustrent l’agitation des sociétés humaines. De plus, notre monde technologique, structure dissipative d’énergie, produit de l’entropie, se complexifie et donc se fragilise.
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Impérialisme, colonialisme, fascisme, extrémismes religieux, racisme sont les fers de lance des génocides en cours. Prendre parti, c’est risquer d’entériner le pouvoir suprémaciste d’un despote, de perpétuer une idéologie funeste, au détriment des victimes. Contre la logique des chefs de guerre, seules l’émancipation et l’autodétermination des peuples victimes, sont dignes d’être soutenues.
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Le modèle agricole de la FNSEA et de l’agro-industrie est moribond. L’achever signifie s’attaquer aux usines à malbouffe qui façonnent depuis 50 ans le régime alimentaire des Français fait de pitances ultra-transformées. Puis, c’est réinventer un modèle agricole sur la base de savoirs ancestraux avec l’apport des sciences agronomiques et écologiques et s’appuyer sur des organisations relocalisées.
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« On ne débat pas avec ces gens-là », a lâché avec mépris Marc Fesneau. D’un côté la FNSEA, patrons de l’agriculture industrielle, et la Coordination rurale, faux nez rural du RN, tous en campagne pour le pouvoir syndical. De l’autre, la Confédération paysanne qui œuvre pour une agriculture de paysans, et les Soulèvements de la Terre, protecteurs des terres agricoles et naturelles. Le gouvernement n’est pas au milieu, il a choisi son camp et ses invités pour débattre.
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Qu’y a-t-il de commun entre viols, féminicides, désastres écologiques, esclavage, accaparement des ressources, néocolonialisme… ? Ce sont des crimes de possession. Ce sont les conséquences de l’égoïsme brutal d’un pouvoir bourgeois, patriarcal et capitaliste. Le droit abusif de propriété interdit de s’attaquer aux insupportables inégalités et aux défis climatiques et écologiques.