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Un mouvement social spontané n’a de chance de réussir que s’il est intransigeant dans ses revendications face aux pouvoirs politique et économique et qu’il est le ferment d’un autre monde quand l’actuel est en déliquescence. Quémander des aménagements au capitalisme et des gouttes de ruissellement aux riches ne sera qu’un sursis à exécution du peuple laborieux. Nous devons nous émanciper.
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Un désir d’enfantement et une fécondité en berne, les marmots interdits de séjour dans certains événements et lieux, ailleurs des enfants négligés, asservis, massacrés… serait-ce là le signe d’une humanité qui se saborde, à contre-courant d’un supposé instinct de reproduction ? Ou est-ce l’indice d’une dislocation de la société humaine devant les insondables défis qui se présentent à elle ?
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Laurent Duplomb, Arnaud Rousseau, Annie Génevard, le trio infernal, fer de lance de l’agriculture industrielle, a dû ronger son frein tout le week-end en voyant le compteur de la pétition contre leur loi non démocratique, toxique et destructrice s’affoler. D’une jeune étudiante exprimant son angoisse d’un avenir empoisonné, nous serons bientôt un million à rejeter leur monde.
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La leçon de morale du professeur Bayrou a fait son effet : bande de feignants, va falloir travailler plus et payer vos dettes ! Et surtout faire en sorte de conforter la politique de l’offre voulue par le grand patron élyséen qui s’accroche à ce mantra du capitalisme qui nous mène dans le mur. De l’acharnement thérapeutique au vu des résultats budgétaires et économiques de ses huit ans de pouvoir.
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En pleine cuisson sous un dôme de chaleur, nous continuons d’alimenter la chaudière avec opiniâtreté. Alors que les émissions de gaz à effet de serre continuent de battre des records, la transition énergétique apparaît impossible à réaliser dans les délais impartis par le climat, c’est un « tueur de conneries » qui nous le dit. La solution existe, mais on ne veut pas en entendre parler.
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Les démocraties, minées par le capitalisme, sa corruption, ses inégalités, sont devenues des proies faciles pour le marketing populiste des idéologies illibérales. Une nouvelle classe d’autocrates élus, portés au pouvoir par les laissés-pour-compte de ce capitalisme, utilise une mécanique d’asservissement des démocraties pour fomenter des guerres qui ne sont pas les nôtres et servir ses intérêts.
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Ils seront 135 cardinaux électeurs, cloîtrés dans la Sixtine, tous des mâles de plus de 50 ans, à intriguer pour attribuer un pouvoir exclusif à l’un d’entre eux, celui de la seule théocratie d’Europe qui règne sur 1,4 milliards de catholiques et un gros magot immobilier et culturel. Ils sont supposés représenter « l’universalité de l’Église », mais sans les femmes.
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Ils se croyaient loin de l’agitation des hommes. Comment les coassements amoureux de batraciens ont pu précipiter leur perte et comment leurs voisins inconséquents se condamnent à errer sur une planète stérile ? C’est une histoire banale qui se déroule dans le microcosme d’un bocage de moins en moins commun face à l’avancée du désert de l’anthropocène.
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C’est la nouvelle révolution technologique qui doit combler nos temps de cerveaux disponibles avec une infaillibilité inhumaine. Pourtant, elle ne fait que reproduire les turpitudes humaines. L’IA triche, pille, pollue, désinforme, torture et bientôt tuera, toutes qualités et savoir-faire que l’homme déploie avec virtuosité. Une bombe offerte à l’humanité, accessible à tous les esprits tordus.
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Si Fnsea et gouvernement appellent à une « souveraineté » alimentaire, l’agriculture abandonne sa mission première de nourrir sa communauté. Elle promeut des agro-industriels qui confinent leurs élevages et dédient leurs terres à nourrir SUV et smartphones. Agrivoltaïsme, méthanisation, éolien, agro-carburants artificialisent, polluent, épuisent les terres et abîment les paysages.